Le premier hôpital virtuel ouvrira en 2024 à Saint-Quentin-en-Yvelines. Doté des dernières innovations numériques pour la formation des étudiants, il proposera une offre inédite de e-santé aux patients, dans le cadre du Plan local de santé de SQY.

Le premier hôpital virtuel ouvrira en 2024. L’hôpital du futur que prépare Saint-Quentin-en-Yvelines est hors-normes. Prévu à l’horizon 2024, cet établissement dernière génération de 5 000 m², sera truffé de nouvelles technologies, au service des étudiants et des patients. Il devrait être construit en lieu et place des actuels préfabriqués du site Rabelais à Guyancourt, en lien direct avec le campus Vauban et d’Alembert de l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. « L’ambition de cet hôpital est de préfigurer le CHU de demain. Un CHU plus proche des territoires, précise Djilali Annane, doyen de l’UFR Simone Veil Santé de SQY.

Cet hôpital numérique, dont le projet est inscrit dans le Contrat Local de Santé de SQY, va permettre aux usagers d’accéder aussi bien à de la prévention, à de l’éducation thérapeutique, qu’à des soins, à proximité de chez eux. »

L’hôpital du futur sera composé de trois plateformes spécialisées

Le nouveau bâtiment accueillera trois plateformes.

Une plateforme de 2 500 m2 dédiée à la télémédecine et à l’e-santé qui permettra de développer l’offre de soin sur le territoire. Grâce à la télé médecine, les patients pourront consulter en ophtalmologie, en pédiatrie, en cardiologie et en psychiatrie, des domaines qui manquent aujourd’hui de spécialistes et où il est parfois difficile de trouver un praticien.

Une deuxième plateforme sera consacrée à l’enseignement avec de la formation, via simulation virtuelle.

Enfin une troisième, sera dédiée au living lab. Ce laboratoire permettra aux professionnels de santé, aux industriels, aux start-ups et aux entrepreneurs de se rencontrer pour créer des projets autour de l’e-santé et de la santé.
« Cet hôpital virtuel réaffirme le positionnement d’excellence de l’UFR de médecine de Saint-Quentin-en-Yvelines et sa capacité d’innovation. Ce projet, soutenu par l’agglomération, permet de renforcer le pôle d’enseignement supérieur de SQY au sein de l’université Paris-Saclay », souligne Philippe Guiguen, conseiller communautaire en charge des affaires universitaires de SQY.