Alors que des millions de Français s’apprêtent à rejoindre leurs stations balnéaires, l’Ifop et Voyage avec Nous ont souhaité savoir si les différentes tâches liées à l’organisation des voyages et des horaires de vacances sont réparties équitablement entre les sexes. Alors, la charge mentale prend-elle des vacances ? Réponses.
L’étude pour savoir si la charge mentale prend-elle des vacances est la première à s’intéresser à la charge de travail mental associée aux vacances d’été, montre un continuum marqué de répartition inégale des tâches ménagères ou parentales, préjudiciable aux femmes, alors même que leurs conjoints devraient avoir plus de temps libre à cette période de l’année est synonyme avec détente et repos.
Résultat, les deux tiers des femmes (66%) en couple déclarent en faire plus que leur partenaire dans l’organisation de leurs vacances d’été 2022, durant lesquelles elles devraient, comme les années précédentes, s’acquitter souvent de l’essentiel des tâches ménagères, manger ou faire attention aux enfants.
Les chiffres clés de l’étude
66% des Françaises déclarent en avoir fait plus cette année que leur conjoint dans l’organisation des voyages et des vacances contre 34% des hommes qui ont le même sentiment
48% des Françaises se chargent seules du choix de l’hébergement contre 26% des hommes
54% des femmes préparent les repas en vacances contre 24% des hommes
58% des hommes se chargent de conduire sur le trajet des vacances contre 18% des femmes
53% des femmes assument personnellement le ménage et l’entretien du lieu de villégiature contre 15% des hommes
78% des Françaises préparent les valises des enfants et 75% nettoient leur linge
41% des femmes se sont déjà disputées avec leur conjoint car il ne s’impliquait pas assez dans la préparation des vacances
Le point de vue de François Kraus, directeur du pôle « Genre et sexualités » à l’IFOP
“Cette enquête montre que les vacances, qu’il s’agisse de leur préparation ou de leur déroulement, n’échappent pas au privilège de genre qui veut que les hommes en fassent globalement moins que les femmes dans la plupart des tâches liées à la vie de couple et aux enfants. Même en congés, c’est à elles qu’il revient très majoritairement d’anticiper, de préparer et de gérer, à l’exception de la conduite de la voiture familiale qui demeure une chasse gardée masculine. En ce sens, il apparaît clairement que les femmes ne sont jamais autant en vacances que les hommes puisque durant cette période, pourtant associée à la détente et au repos, elles subissent toujours les inégalités de répartition des tâches déjà vécues au quotidien tout le reste de l’année. Malgré la plus grande disponibilité du conjoint, la trêve estivale ne parvient donc pas à rompre les modèles conjugaux et familiaux inégalitaires.”
La charge mentale ne prend pas de vacances
Organisation des vacances 2022 : 66% des femmes en ont fait plus que leur conjoint
Anticiper les vacances, choisir une destination, réserver un logement… Deux tiers des couples français déclarent cette année faire plus que leur conjoint pour préparer leurs vacances d’été. Parmi ceux-ci, 43 % pensaient même « en faire plus », alors que seulement 7 % pensaient être un peu moins ou beaucoup moins impliqués.
Du point de vue des hommes, les constantes diffèrent : si seulement un tiers (34 %) des hommes interrogés déclarent en faire plus que leur partenaire, 53 % confirment qu’ils reçoivent une part égale tandis que moins d’un quart des femmes (27 %) bénéficier de cette égalité dans la préparation. À cet égard, les vacances de 2022 s’inscrivent dans la lignée des précédentes : Globalement, 67 % des femmes interrogées par l’IFOP se disent généralement chargées de s’occuper des préparatifs des vacances d’été du couple.
Les femmes en première ligne… sauf pour conduire
La charge mentale liée à la mise en place des vacances pèse plus sur les femmes que sur les hommes dans les différents aspects relevant de leur préparation.
56% des femmes sont à l’origine du processus, 48% s’occupent de réserver le lieu d’hébergement et 37% gèrent le choix de la destination et du trajet.Le seul point où apparait un semblant d’équilibre est celui qui concerne l’achat des billets de transport, 50% des femmes et 44% des hommes déclarant assumer personnellement cette tâche.
Un domaine échappe à ce constat : lorsqu’il s’agit de conduire la voiture pour amener la famille sur le lieu de villégiature, c’est l’homme qui prend le plus souvent le volant.
Ils sont en effet 58% à dire que ce sont eux qui conduisent tandis que seulement 18% des femmes assurent elles-mêmes le trajet.
Sur place, le train-train quotidien continue
En vacances comme à la maison, la gestion des tâches ménagères demeure en majeure partie à la charge des femmes.
Elles sont ainsi plus de la moitié (54%) à préparer les repas (24% des hommes disant le faire), 50% à faire les courses (22% des hommes s’en chargeant) ou encore 53% à assurer l’entretien du lieu de villégiature contre seulement 15% des hommes qui s’en acquittent principalement.
Lorsque les décisions ne sont pas prises à deux, les femmes sont à l’initiative plus que les hommes lorsqu’il s’agit de choisir les lieux où manger (28% contre 19%), tenir le budget familial (49% contre 33%) et même engranger souvenirs et photos (53% contre 29%).
Des pères bien moins concernés…
Les marqueurs de l’inégale répartition des tâches sont considérablement plus frappants dès lors qu’il s’agit de s’occuper des enfants, de veiller à ne rien oublier de ce qui leur sera indispensable ou utile sur place ou bien de planifier leurs activités quotidiennes en vacances.
78% des mères en couple partant avec leurs enfants se chargent de faire leurs valises contre 10% des pères. Elles sont également plus nombreuses (79%) à se préoccuper d’acheter des vêtements adaptés aux vacances, de prévoir les jeux qu’ils emporteront avec eux (56%) et de garnir la trousse à pharmacie (86%).
Des disputes
Près de la moitié des femmes (47%) disent ainsi s’être déjà disputées avec leur conjoint (lesquels sont 38% à l’indiquer également) lors de la préparation de leurs vacances. Des brouilles qui surviennent plus particulièrement parce que le/la partenaire ne prend pas sa part dans l’organisation des congés (4 femmes sur 10 soulignent cette raison), parce qu’il/elle ne sait pas organiser un voyage (constat exprimé par un tiers des femmes et un peu plus d’un quart des hommes) ou bien qu’il/elle n’a pas réservé à temps trajets ou activités.
Certains sujets de discorde sont directement liés à une vision très différente de ce doivent être les congés : un quart (26%) des femmes et des hommes interrogé(e)s se sont déjà disputés avec leur conjoint(e) parce qu’ils n’apprécient pas le même type de vacances ou bien parce que l’un ne veut pas partir au même endroit que l’autre. Enfin, le non-respect du budget initialement prévu pour les vacances a déjà entrainé des dissensions chez près d’un tiers (30%) des couples.
Le point de vue de François Kraus, sur la charge mentale pendant les vacances
“Cette enquête montre que les vacances, qu’il s’agisse de leur préparation ou de leur déroulement, n’échappent pas au privilège de genre qui veut que les hommes en fassent globalement moins que les femmes dans la plupart des tâches liées à la vie de couple et aux enfants. Même en congés, c’est à elles qu’il revient très majoritairement d’anticiper, de préparer et de gérer, à l’exception de la conduite de la voiture familiale qui demeure une chasse gardée masculine. En ce sens, il apparaît clairement que les femmes ne sont jamais autant en vacances que les hommes puisque durant cette période, pourtant associée à la détente et au repos, elles subissent toujours les inégalités de répartition des tâches déjà vécues au quotidien tout le reste de l’année. Malgré la plus grande disponibilité du conjoint, la trêve estivale ne parvient donc pas à rompre les modèles conjugaux et familiaux inégalitaires.”
Libérer sa charge mentale grâce à Memorizer
Nous oublions en moyenne près de 90% de ce que nous vivons.
Les livres qu’on a lus l’année dernière, les restaurants qui nous ont régalés, ce spectacle ou ce film que notre collègue nous a recommandé… Toutes ces choses dont on croit se souvenir, mais qu’en réalité, on oublie vite. A l’heure où nous sommes submergés par un flux d’informations continu, il est difficile, voire impossible, de retenir tout ce que nous ne voudrions jamais oublier.
● Si c’est un processus en soi naturel, n’est-il pas devenu problématique depuis quelques années ?
● Comment faire pour se souvenir à la fois de nos moments passés et ceux que nous aimerions vivre ?
Pour pallier cela, l’application Memorizer promet de devenir un véritable outil du quotidien pour nous aider à tout retenir et libérer notre charge mentale.
L’application Memorizer centralise, range et enrichit nos souvenirs passés et futurs en un seul et même endroit, pour nous aider à tout retenir. Ainsi, l’app permet à la fois de créer des listes de choses à faire et de regrouper celles que l’on a déjà faites.
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Grâce à l’intelligence artificielle intégrée à l’application, Memorizer propose automatiquement des photos pour illustrer les souvenirs ajoutés (la couverture d’un livre, l’affiche d’un film, la devanture d’un restaurant…) puis l’enrichit d’informations complémentaires (avec le nom de l’auteur et le résumé du livre/film ; ou encore le nom et l’adresse d’un lieu par exemple). Memorizer permet ainsi à ses utilisateurs de profiter de l’instant présent, et ne pas perdre du temps à ajouter toutes ces informations.
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A quiconque souhaite garder le contrôle sur sa mémoire :
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« Étude Ifop pour Voyage Avec Nous réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 22 au 24 juin 2022 auprès de 1 099 personnes en couple, issues d’un échantillon de 1 503 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
