Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) : un nouvel arrêté 2025 change les règles pour mieux contrôler les diagnostiqueurs, lutter contre les fraudes et protéger propriétaires et locataires. Tout ce qu’il faut savoir.
Vous louez ou vendez un logement ? Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) évolue. Un nouvel arrêté 2025 vient serrer la vis face aux fraudes et aux excès de certains diagnostiqueurs. Objectif : garantir des diagnostics fiables, protéger les particuliers et restaurer la confiance dans cet outil indispensable du marché immobilier.
DPE : ce qui change pour vos diagnostics immobiliers
Critiqué depuis des années pour son manque de fiabilité, le DPE est au cœur d’un nouvel arrêté 2025 destiné à freiner les fraudes, mettre fin aux excès et protéger les particuliers.
La ministre chargée du Logement, Valérie Létard, l’affirme :
« Ce nouveau texte vient renforcer un dispositif d’ensemble cohérent, construit avec les professionnels. Il incarne notre volonté de sécuriser durablement le DPE, pilier de la rénovation énergétique et de la transparence du marché immobilier. »
DPE 2025 : le seuil qui va tout changer
À partir du 1er octobre 2025, les diagnostiqueurs réalisant plus de 1 000 DPE/an pour des logements individuels ou des appartements seront automatiquement suspendus, sauf explication claire. Cette mesure exclut les diagnostics collectifs et ceux générés automatiquement à partir d’un autre rapport.
Le ministère prévient :
« L’objectif est de garantir que chaque diagnostic est effectué sérieusement, sur place, et qu’aucune dérive ne fausse les résultats. »
DPE et particuliers : un diagnostic plus fiable, une transaction plus sûre
Propriétaires et locataires sont les premiers concernés. Avec ce nouvel arrêté, le DPE gagne en transparence. Fini les estimations bâclées ou gonflées : chaque diagnostic devra refléter la réalité du logement.
Les sanctions prévues :
- Suspension immédiate du diagnostiqueur en cas de dépassement suspect.
- Inscription sur liste noire nationale (18 mois, 24 en cas de récidive).
- Contrôles renforcés et examens de certification plus stricts pour toute la profession.
Résultat : des informations plus fiables pour évaluer la performance énergétique et négocier sereinement un prix de vente ou un loyer.
DPE et transition énergétique : un enjeu national
Chaque année, plus de 4 millions de DPE sont réalisés en France. Leur rôle est capital pour identifier les passoires thermiques, encourager les travaux de rénovation et réduire l’empreinte carbone du parc immobilier.
« Protéger les particuliers, assurer des diagnostics précis et garantir l’équité du marché : c’est tout l’enjeu de cet arrêté », martèle le ministère.
Ce que prévoit encore le plan d’action DPE
Ce nouvel arrêté complète les textes des 16 et 18 juin 2025 qui imposent déjà :
- un contrôle automatisé via l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe),
- un QR code obligatoire lors de chaque visite,
- une détection statistique des anomalies et un signalement automatique aux organismes certificateurs.
Prochaine étape : bannir définitivement les visites fictives et harmoniser les méthodes pour que chaque Diagnostic de Performance Énergétique ait la même fiabilité, partout en France.
Questions fréquentes sur le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) 2025
Qui est visé par le nouvel arrêté DPE 2025 ?
Les diagnostiqueurs réalisant plus de 1 000 DPE/an pour des logements individuels, hors diagnostics collectifs et automatisés.
Quelles sanctions s’appliquent en cas d’abus ?
Suspension quasi immédiate, liste noire nationale, et contrôles renforcés.
Pourquoi ce durcissement était nécessaire ?
Pour mettre fin aux fraudes, fiabiliser le Diagnostic de Performance Énergétique et sécuriser les transactions immobilières.
Quel bénéfice pour les particuliers ?
Un DPE plus fiable, une évaluation juste de leur logement et une confiance retrouvée lors d’une vente ou d’une location.