Le Conseil scientifique Covid-19 tirera sa révérence le 31 juillet laissant place à très nébuleux « comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires. » Voici le dernier avis du Conseil scientifique et ses trois scénarios pour l’automne.
Dans ultime communiqué intitulé « Vivre avec les variants » du 19 juillet le dernier avis du Conseil scientifique nous donne trois scénarios de la pandémie à venir cet automne.
« La pandémie n’est pas terminée » contrairement à ce que beaucoup pensent. le pic de la vague BA.4/BA.5 est « en passe d’être atteint en France« , mais il craint de prochaines « poussées épidémiques associées à l’émergence de nouveaux variants, plus accentuées en période automno-hivernale« .
Si l’impact du Covid-19 devrait régresser, la situation actuelle « ne présage pas d’une absence de pics de circulation des virus à court terme. » Quant au scénario de l’émergence d’un variant autre qu’Omicron et bien bien grave « a un niveau de probabilité relativement élevé. »
D’après les différentes scénarios, le Conseil préconise, lorsque l’incidence sera élevée et les hôpitaux surchargés, le retour de certains contrôles comme l’obligation du port du masque dans « certains lieux de vie essentiels ».
Les 3 scénarios du Conseil Scientifique
Dans le premier, l’instance envisage « une succession de vagues épidémiques liées à l’émergence de sous-variants d’Omicron« , avec un impact sur les hôpitaux plus faible qu’au début de la crise sanitaire.
Un deuxième scénario anticipe « une reprise saisonnière de la circulation d’un variant existant ou antigéniquement proche d’un variant existant« . Cela devrait arriver serait en automne ou en hiver, à cause de « la baisse de l’immunité populationnelle » et de « la plus grande transmissibilité des coronavirus en saison froide ».
De ce fait, en ce qui concerne la vaccination, le conseil scientifique estime qu’il y a une réelle urgence à ce que les plus de 60 ans et les personnes fragiles reçoivent une quatrième dose, mais se déclare « très réservé » sur la réintégration des soignants non vaccinés (moins de 100 médecins/pharmaciens et un millier d’infirmiers).