L’ancien ministre de la Santé, désormais porte-parole du gouvernement, Olivier Véran fait son mea culpa dans son dernier ouvrage et reconnait des erreurs, particulièrement sur les masques durant la première vague de Covid-19.

Dans son livre Par-delà les vagues (Robert Laffont) qui sort ce jeudi 8 septembre, Olivier Véran fait son mea culpa. Mais celui-ci estime ne pas avoir fait d’erreurs.

Suite à une interview accordée au Parisien, l’ancien ministre de la santé déclare que son livre n’a pas été écrit pour  « se justifier » mais pour «témoigner» et «faire montre de transparence». Mais également, pour «présenter ses excuses».

L’ancien ministre de la santé revient sur l’arrivée de la première vague et se souvient qu’au printemps 2020, l’exécutif suivant les conseil de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estimait qu’il ne servait à rien de porter un masque alors que bon nombre de pays l’avaient adopté.

Olivier Véran s’excuse

«Une partie de l’opinion nous a reproché d’avoir sciemment menti sur les masques, pour cacher la pénurie», commente le porte-parole du gouvernement. «Ce n’est pas le cas. La vérité, c’est que sur les masques, nous nous sommes trompés, ni plus ni moins.»

« La vérité, c’est que, sur les masques, nous nous sommes trompés, ni plus ni moins« , a expliqué Olivier Véran. Une erreur qu’il commente comme collective car également préconisée par « l’Organisation mondiale de la Santé, les autorités sanitaires internationales« .

Oliver Véran a donc décidé, avec con ouvrage, de « présenter (s)es excuses« .

Ouvrage qui revient aussi sur certaines mesures sanitaires prises lors du premier déconfinement:

« je note que certains voisins ayant qualifié notre pays d’Absurdistan nous ont suivis dans la plupart des cas. Ça rend modeste, une gestion de crise« .

A lire :

Par-delà les vagues, Olivier VéranRobert Laffont, 20,90 euros