Afin d’arriver à ces données, les scientifiques ont analysé le taux d’exposition l’hydroxychloroquine des patients ayant contracté la Covid-19, ainsi que la mortalité des malades atteints du coronavirus.

La première chose avérée est que les taux de prescription de l’hydroxychloroquine changent énormément selon les pays : de 6 à 97 %.  C’est ainsi qu’en France, 6 à 16 % des patients hospitalisés pour la Covid-19 ont bénéficié de ce médicament. En combinant leurs résultats à ceux d’autres scientifiques des universités de Berlin et Stanford, les chercheurs sont parvenus à établir le nombre de décès dus à l’hydroxychloroquine dans ces 8 pays. Et l’hydroxychloroquine a causé 9 500 décès dans ces pays.

Entre 98 et 256 morts en France

Entre 98 et 256 personnes seraient décédées, en France, à cause de ce médicament. Mais ce n’est rien par rapport aux États-Unis, où le nombre de personnes décédées à cause de  l’hydroxychloroquine serait de 5645.

Précisions que les scientifiques ont choisi de n’étudier que la première vague vu que les taux de prescription d’hydroxychloroquine n’ont cessé de baisser par la suite. Les chercheurs pensent que ces décès seraient en partie dus aux effets cardiaques indésirables de ce médicament controversé.

Selon une étude publiée en 2021 par la revue Nature, malgré une absence d’autorisation de mise sur le marché, une absence des effets indésirables connus ainsi qu’une= manque de preuves concernant son efficacité contre la Covid-19, l’hydroxychloroquine entraînerait un surrisque de mortalité de 11 % chez les patients atteints SRAS-Cov2, .