Face au développement de l’ambroisie, le Comité Parlementaire de Suivi du Risque Ambroisie et autres plantes invasives nous communique les bonnes pratiques pour une lutte efficace contre cette plante qui pose un véritable problème de santé publique de par la dissémination de son pollen allergisant..
Des mesures indispensables s’imposent tout particulièrement dans les parcelles agricoles. La Direction Départementale des Territoires (DDT) du Rhône, département fortement touché par l’ambroisie, tire la sonnette d’alarme et appelle à la « vigilance » en zone agricole et en particulier sur les bordures de parcelles.
Selon la DDT du Rhône : « En 2013, la plupart des agriculteurs ont assuré une bonne destruction de l’ambroisie dans leurs cultures. Un petit nombre d’exploitants ont dû détruire des cultures de tournesol envahies d’ambroisie.
Par ailleurs, quelques exploitants ont subi des pénalités financières du fait de la présence très importante d’ambroisie constatée lors des contrôles sur place durant l’été 2013.
Les moyens de lutte contre l’ambroisie sont bien connus et doivent continuer à être mis en œuvre :
– Pour les cultures d’hiver : déchaumages après récolte
· Pour le tournesol : choix de variétés tolérantes aux herbicides de post-levée, ou toute autre méthode maîtrisée par l’agriculteur
· Pour le maïs: désherbage en post-levée
· Pratiquer des faux-semis pour réduire l’infestation
En 2014, une vigilance particulière doit être portée aux bordures de parcelles : un binage mécanique localisé sur les bordures est parfois nécessaire pour compléter le désherbage habituel.
Les agriculteurs peuvent obtenir des conseils pratiques auprès de la Chambre d’agriculture ou auprès de leur fournisseur habituel.
Les référents communaux ambroisie, nommés par les maires, ont pour mission de veiller à ce que l’ambroisie soit détruite avant floraison.
Par ailleurs, la préfecture prend d’autres mesures pour réduire la présence de l’ambroisie dans les zones non-agricoles : bords de route, terrains abandonnés, chantiers… »