Budget santé 2026 : Bayrou met la pression sur les patients. Franchises doublées, ALD, ostéopathie : découvrez ce qui va alourdir votre budget santé.
Dans son budget santé 2026, le Premier ministre François Bayrou annonce un cap clair qui pourrait profondément impacter votre porte-monnaie. Franchises doublées à 100 € par an, statut des affections longues durées (ALD) à revoir, ostéopathie fragilisée : l’objectif est d’économiser 5,5 milliards d’euros en « rendant chacun acteur de sa santé », quitte à faire peser l’effort sur les malades.
Ce qui pourrait vraiment changer pour votre budget santé
Que prévoit exactement le budget santé 2026 ?
Vous vous demandez ce que contient vraiment le budget santé 2026 ? Pour réduire les dépenses, le gouvernement mise sur une contribution accrue des patients, en doublant les franchises, en révisant les ALD et en s’attaquant aux remboursements de certaines médecines douces.
Budget santé 2026 : pourquoi Bayrou cible les usagers ?
Pour maîtriser les finances publiques le Premier Ministre insiste sur la « responsabilisation » mais pour les associations de patients c’est avant tout un transfert des coûts vers les plus fragiles.
Pourquoi Bayrou cible les usagers ?
Pour contenir les dépenses publiques, le gouvernement veut faire contribuer directement les patients. François Bayrou parle de « responsabilisation », mais pour les associations, c’est surtout un moyen de transférer la charge sur les plus fragiles.
Budget santé 2026 : ce qui va alourdir votre facture
Mesure | Impact direct sur votre budget santé |
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Franchises doublées à 100 € | Plus de reste à charge pour vos soins remboursés |
Sortie possible du statut ALD | Moins de prises en charge à 100 % pour certaines maladies chroniques |
Reprise des arrêts après 30 jours sans médecine du travail | Retour au travail plus rapide, moins encadré |
Contrôle des prix des médicaments & lutte contre la fraude | Plus de surveillance, possibles hausses ou restrictions |
L’ostéopathie sous la menace
Seule médecine douce clairement citée, l’ostéopathie risque un déremboursement des mutuelles, alors qu’elle représente :
- 28 millions de consultations par an
- 17 millions de patients concernés
- 1,5 milliard d’euros financés hors Sécurité sociale
« L’ostéopathie ne coûte rien à la solidarité nationale et participe à maîtriser les dépenses », rappelle Séverine Lambert, présidente de l’Unité pour l’ostéopathie (UPO).
Vers une santé à deux vitesses ?
Entre franchises plus lourdes, statut ALD remis en cause et ostéopathie fragilisée, beaucoup redoutent un système où seuls ceux qui peuvent payer auront réellement accès à tous les soins. Les associations réclament un modèle plus solidaire.
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Sophie Madoun