Too Much sur Netflix : Bridget Jones version Lena Dunham. Une comédie romantique 2025 drôle, piquante et névrosée avec Megan Stalter & Will Sharpe. Notre avis cash.
Too Much sur Netflix, c’est un peu la Bridget Jones 2025 qu’on n’attendait pas, sortie tout droit de l’imaginaire de Lena Dunham et de son mari Luis Felber. Oublie les slow motions sous la pluie et les câlins sous un plaid : ici, on plonge dans une love story chaotique, remplie de névroses, d’attentes fracassées et de dialogues qui font mal.
Bref, exactement la comédie romantique moderne qu’on binge en se disant qu’on est peut-être un peu (beaucoup) comme Jess.
Too Much, la nouvelle série Netflix signée Lena Dunham, c’est Bridget Jones version 2025 : une héroïne paumée, un amour bancal à Londres et des conversations hyper lucides. Voici notre critique sans filtre.
Si tu veux comparer avec la Bridget qu’on connaît, tu peux aussi relire notre article sur le dernier film Bridget Jones déjà sorti.
Pourquoi Too Much sur Netflix est la Bridget Jones de Lena Dunham ?
Jess, une héroïne paumée plus vraie que nature
Jess, c’est Bridget Jones qui aurait découvert les threads TikTok sur l’attachement anxieux. Elle quitte New York après s’être incrustée chez son ex (désormais en couple avec une influenceuse tricot jouée par Emily Ratajkowski), débarque à Londres, se crame la main dès son premier dîner au gaz, et collectionne les situations gênantes.
Elle danse trop, boit trop, parle trop fort pour masquer son malaise, puis s’effondre au moindre signe de rejet. Pas cliché, juste horriblement actuel.
Une love story inspirée de la vie de Lena Dunham et Luis Felber
Pas étonnant que ça sonne aussi vrai : Lena Dunham a co-écrit “Too Much” avec son mari Luis Felber, en s’inspirant directement de leur propre relation, entre New York et Londres, entre euphorie et crises existentielles.
Résultat ? Des dialogues qui claquent comme une séance de psy déguisée :
“Je fais que ça, ajuster mes attentes.”
Pas de promesses à la Disney, juste ces petites phrases qu’on a déjà envoyées à nos potes en pleine nuit pour expliquer pourquoi on flippe.
Une comédie romantique Netflix pas comme les autres
Des dialogues crus qui sonnent juste
Too Much, c’est pas la rom-com Netflix classique avec la bande-son mielleuse. Ici, Megan Stalter est parfaite en queen du malaise, toujours à deux doigts de s’écrouler ou d’éclater de rire.
Will Sharpe, qu’on a crushé dans “The White Lotus”, joue Felix, un musicien fragile et paumé qu’on aimerait réparer.
Leurs échanges sont à la fois drôles, inconfortables et ultra authentiques. Les vannes ne sont pas calibrées pour Instagram, elles ressemblent à nos propres dérapages.
Une vision moderne des relations compliquées
Pas de caméra qui tourne autour du baiser final. Jess et Felix baisent, se clashent, se révèlent l’un à l’autre, puis recommencent.
Ça ressemble plus à une thérapie filmée qu’à une vraie rom-com.
Et c’est précisément pour ça qu’on accroche : ça parle des failles qu’on planque sous nos filtres, des dépendances affectives qu’on traîne, et du fait qu’on espère quand même que l’amour suffira à réparer tout ça.
Pourquoi regarder Too Much cet été sur Netflix ?
Pour Megan Stalter et Will Sharpe, casting parfait
Si on se laisse happer, c’est surtout grâce à eux. Megan Stalter est brillante, drôle, poignante, toujours un peu à côté de la plaque.
Will Sharpe donne vie à Felix avec une douceur désarmante. Ensemble, ils incarnent un couple aussi attachant que toxique, et c’est ça qu’on veut voir : des histoires d’amour qui ne sont pas toutes lisses.
Pour le réalisme piquant qui parle à la Gen Z et aux millennials
Pas sûr que ta mère adore. Mais si toi tu scrolles déjà les memes sur l’angoisse d’abandon et les graphes “avoidant vs anxious”, alors Too Much va te toucher direct.
C’est la rom-com Netflix qu’on n’ose pas avouer aimer, parce qu’elle nous ressemble trop.
Ce que vous voulez encore savoir sur Too Much
Too Much est-il inspiré d’une histoire vraie ?
Oui. Too Much, c’est Lena Dunham et Luis Felber qui ont décidé de mettre leur propre histoire d’amour à nu. Leur relation transatlantique a servi de point de départ pour raconter une romance pleine de névroses et de tendresse bancale.
Peut-on comparer Too Much à Fleabag ?
Pas vraiment. Si Fleabag jouait sur la rupture du quatrième mur et l’humour noir, Too Much est plus introspectif, centré sur la dynamique du couple et ses failles. Moins cynique, plus vulnérable.
Pourquoi ça plaît tant aux fans de Girls ?
Parce que Too Much prolonge le style Lena Dunham : des héroïnes imparfaites, des familles un peu cassées, des répliques qui font mouche. Si tu aimais Girls, tu vas adorer cette version rom-com plus brute.
Si après tout ça tu as envie de te faire ton propre avis, Too Much est dispo sur Netflix.
Sophie Madoun
