Les bienfaits de l’oxygénation cellulaire sur lesquels reposent le bol d’air Jacquier® est un concept unique de santé globale. Le Professeur Joyeux* nous explique son action et les raisons qui l’ont amené à le prescrire à ses malades.

bol d’air Jacquier®1/ LE BOL D’AIR JACQUIER®1 : DE QUOI S’AGIT-IL ?

Il s’agit d’un appareil délivrant par voies respiratoires des extraits naturels de pins sous forme peroxydée. Une fois inhalés, ces extraits captent et relâchent plus facilement l’oxygène que l’hémoglobine elle-même. Ensuite ils assurent pendant plusieurs heures, après une session respiratoire, une amélioration de l’oxygénation tissulaire, sans danger de stress oxydatif.

2/ GÉNÉRALEMENT, POUR QUOI L’UTILISE-T-ON ?

Pour toutes les formes d’hypoxie, c’est-à-dire de manque d’oxygénation cellulaire. C’est là un vaste sujet2, vu que la pollution, le stress, les obstacles de tous ordres au niveau des systèmes respiratoires et circulatoires, les zones de cicatrisation, les zones inflammatoires – et même l’âge ! – sont reliés à une hypoxie cellulaire.  Concernant les obèses, le Professeur De Cristofaro3 obtient une perte de poids reliée à une perte de la masse grasse mais aussi une augmentation de la masse maigre chez un groupe d’utilisateurs du Bol d’air, alors que cette masse maigre tend à diminuer chez un groupe témoin. Cela ne peut que s’améliorer avec l’activité physique.

Le Bol d’air Jacquier® a été testé face aux graves conséquences de la production des radicaux libres, aussi bien reliées  à l’hyperoxie, comme dans le cas de l’hyperbarie,  qu’à l’alternance hypoxie / ré-oxygénation, comme dans les cas d’apnées du sommeil par exemple. Béatrice Mercier, Biologiste, a démontré chez l’animal, in vivo et ex vivo, une amélioration de la capacité antiradicalaire d’organismes et d’extraits sanguins, sous l’impact des terpènes peroxydés, dose-dépendante4

3/ POURQUOI LE BOL D’AIR N’EST-IL PAS PLUS UTILISÉ ET PRESCRIT ?

Au début, il était utilisé à la fois en prévention et en accompagnement d’un traitement curatif sur des pathologies aussi diverses que la coqueluche, les maladies circulatoires, respiratoires et même hépato- digestives.

Cette diversité d’action semble étonnante, mais, si on considère que la méthode a pour but la normalisation de l’oxygénation cellulaire, il est logique qu’elle puisse être appliquée dans un grand nombre de situations.

Les études de Béatrice Mercier ont démontré que chez l’animal, l’appareil génère non seulement une amélioration de la capacité antiradicalaire, mais aussi une diminution du taux des hémoglobines glyquées 5

 L’usage de l’appareil serait donc très important dans le cadre de la prévention du vieillissement. Des études cliniques doivent valider ces propriétés. Mais cela n’empêche pas de nombreux patients de l’utiliser en complément de leurs traitements, pour diminuer certains effets négatifs des chimiothérapies, par exemple.

4/ POURQUOI PAS CHEZ LES SPORTIFS ? NE RISQUE-T-ON PAS LE DOPAGE ?

De nombreux sportifs l’utilisent, des “ultras” , ceux qui font 100 km de course et plus, des cyclistes, rameur, pongistes… avant et après leur entraînement, pour améliorer leur récupération, diminuer leur souffrance musculaire, améliorer leur détente et leur sommeil, ou encore pallier les effets négatifs de l’irritation asthmatiforme due à l’air froid, lors des entraînements, en automne et en hiver.

En fait, d’après René Jacquier, l’appareil permet de reproduire un phénomène naturel de peroxydation existant dans les forêts de résineux, dans certaines conditions climatiques. Il n’y a pas de dopage. Aucun sportif utilisateur du Bol d’air Jacquier® ne relève un changement dans son taux d’hémoglobine et les gaz inhalés ne font partie des substances référencées comme dopantes.

5/ DES ÉTUDES EN COURS ?

Un complément d’étude est en cours pour valider, ex vivo, les effets positifs de l’appareil sur la glycation des protéines, ce qui permettrait une intégration de l’appareil pour la prévention du diabète, des maladies liées à cette pathologie et dans le cadre de la prévention du vieillissement.

Une étude débute pour évaluer avec exactitude les améliorations du bien-être constatées par les sportifs. Ceci d’autant plus que, d’après les conclusions de l’équipe de Mühlbauer6, l’un des produits inhalés -l’αpinène- est hydroxylé en verbénol, lequel agit contre l’ostéoporose, en empêchant l’activité de résorption des ostéoclastes. Or les problèmes osseux sont fréquents chez les sportifs et, là aussi, de grandes perspectives s’ouvrent pour les utilisateurs du Bol d’air Jacquier®.

En conclusion, pour mieux supporter les chimiothérapies, je le prescris de plus en plus à mes patients – qui en redemandent – car ils en perçoivent les bienfaits.

 

*Henri Joyeux, né en 1945, est professeur des universités, praticien hospitalier de cancérologie et de chirurgie digestive à l’université Montpellier 1. Il est également écrivain, conférencier et auteur de  452 publications scientifiques nationales et internationales. Depuis 1997, le Professeur Henri Joyeux assure à l’Institut du cancer de Montpellier  une importante consultation de patients venant de tous pays, qui lui donnent une vision très large  de l’humain malade et bien portant. Son intérêt se porte particulièrement vers les causes des maladies et leur prévention,  primaire ou secondaire, dans les cancers afin d’éviter les récidives

 

Sources

[1] L’inventeur du Bol d’air® , René Jacquier, a confié l’exclusivité de la fabrication et de la commercialisation de son appareil  au laboratoire Holiste, d’Artaix (F-71110 – www.holiste.com ou 03 85 25 29 27).

[2] Mercier B., Prost J., Prost M. The Essential Oil of Turpentine and its Major Volatile Part (Alpha and Beta-pinenes): a review. IJOMEH 2009;22(4):331 – 342.

[3] De Cristofaro et al., –  Evaluation by indirect calorimetry of the respiratory integration with αand β- pinene peroxides. FASEB Journal. Abstract 13-1-445.10 part I Experimental Biology april 2003.

[4] Mercier B, Prost J, Prost M – Antioxidant Activity of Bol d’air Jacquier® Breathing Sessions in Wistar Rats – First Studies.Int J Occup Med Environ Health. 2008 Jan 1;21(1):31-46.

[5] Mercier B., Prost J., Prost M.A well-oxygenated cells environment may help to fight against protein glycation. IJOMEH 2011;24(1):102-107.

[6] Mühlbauer RC, Lozano A, Palacio S, Reinli A, Felix R. Common herbs, essential oils, and monoterpenes potently modulate bone metabolism.Bone. 2003 Apr;32(4):372-80.