Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. En France, près de 150 000 personnes meurent chaque année en France d’une maladie cardiovasculaire (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral …). C’est la deuxième cause de mortalité après le cancer ! On nous parle du tabac, de la pollution mais qui pense au sommeil ?
Les praticiens et les autorités de santé reconnaissent l’importance d’une hygiène de vie dans la prévention des risques : alimentation équilibrée, pratique sportive, diminution ou arrêt de la consommation d’alcool et/ou de tabac…
Mais combien parlent du sommeil ? Pourtant, un sommeil perturbé peut et constitue souvent le signe avant-coureur d’autres pathologies, notamment des maladies cardiovasculaires.
Outre le ronflement, de nombreuses « défaillances » du sommeil peuvent avoir d’importantes répercussions sur la santé. Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS), plus connu sous le terme « Apnée du sommeil » est un des troubles respiratoires du sommeil les plus communs. Il se caractérise par une répétition d’obstructions complètes ou partielles des voies respiratoires pendant le sommeil provoquant ainsi un arrêt de la respiration.
Les micro-réveils pendant le sommeil
Les micro-réveils et la baisse d’oxygène dans le sang liée à l’arrêt de la respiration lors d’une apnée du sommeil peuvent avoir des conséquences lourdes. En effet, les risques d’hypertension sont multipliés par 5, les cancers par 4,8, les insuffisances coronariennes par 5 … Par ailleurs, un patient souffrant d’apnée du sommeil augmente le risque de faire un AVC de 60% et a 4 fois plus de chance de développer un diabète de type 2.
Quand on sait que l’apnée du sommeil toucherait 5 à 10% de la population française et que 90% des cas ne sont pas diagnostiqués, il serait peut-être temps de lancer une campagne de dépistage …