La chirurgie réfractive rassemble plusieurs interventions ophtalmiques au laser ou avec des implants dans le but de corriger des problèmes de vision comme la myopie ou la presbytie pour ne plus porter ni lunettes ni lentilles.
Qu’est-ce que la chirurgie réfractive ?
La chirurgie réfractive permet de corriger, grâce au laser ou a des implants, la myopie, l’astigmatisme, la presbytie, et l’hypermétropie. Le but est de ne plus devoir porter ni lunettes ni lentilles pour corriger sa vision.
Qui peut y recourir ?
Pour avoir recours à la chirurgie réfractive il est indispensable que la vue se soit stabilisée depuis au moins un an. Elle n’est donc pas adaptée aux patients de moins d’une vingtaine.
Pour les autres, et ce quelque soit le problème de vision à corriger, votre ophtalmologue vous fera passer plusieurs examens afin de s’assurer que vous n’avez pas de déformation de la cornée, une cataracte ou des problèmes visuels bien trop importants. Votre chirurgien vous demandera également vos antécédents médicaux avant de décider s’il peut vous opérer ou pas et choisira la technique la plus adaptée.
Une clinique des yeux à Tourville peut, par exemple, vous renseigner sur les différentes techniques utilisées dans la chirurgie réfractive.
A savoir : si vous souffrez de plusieurs problèmes de vision comme, par exemple, la myopie et l’astigmatisme, la chirurgie réfractaire peut traiter ces deux problèmes en même temps.
Comment se passe l’intervention ?
Afin de permettre à la surface oculaire de ne pas être irritée le jour de l’intervention, vous ne devrez pas porter de lentilles 48 heures avant. L’opération se passe en ambulatoire : vous n’aurez pas à dormir à l’hôpital ! Si vous avez les deux yeux à opérer, il sera possible qu’une seule intervention suffise.
Votre chirurgien vous fera une anesthésie locale grâce à un collyre, et pourra, si vous êtes trop angoissé vous prescrire un anxiolytique léger. Puis vous serez allongé, les paupières bien écartées grâce à un appareil appelé blépharostat et devrez fixer un point lumineux. Votre médecin, à l’aide d’un ordinateur qui observera votre œil bougé et les impacts du laser, pourra alors vous opérer. Opération qui dure de 10 à 15 minutes par œil et qui est totalement indolore.
Que faut-il faire après l’opération ?
Juste après l’intervention, évitez de conduire.
Vous devrez mettre pendant environ 3 semaines un collyre anti-inflammatoire et antibiotique.
Pour que la cicatrisation se passe au mieux, ne touchez surtout pas vos yeux et ne mettez pas de lentilles après ! Et le mois suivant l’intervention, il est fortement déconseillé de vous mettre de l’eau sur les yeux et de vous maquiller. Quant à la natation ou à la plongée, évitez ces sports entre une semaine et un mois. Et si le temps est radieux, n’oubliez pas vos lunettes de soleil pour protégez vos yeux des UV. Mais rassurez-vous votre médecin vous indiquera très exactement le temps imparti.
L’opération fonctionne-t-elle dans tous les cas ?
En principe oui. D’après l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), seules 3% des interventions nécessitent une seconde opération. Cela est le cas lorsque les personnes souffrent de très gros problèmes visuels.
Est-ce dangereux ?
Non. Ces techniques sont très au point. Mais vous pourrez, cependant, souffrir de sécheresse oculaire. C’est ultra fréquent (de 23 à 50 % des patients en souffrent d’après l’ANSM) mais tout rentre dans l’ordre peu de temps après l’intervention.
Est-ce remboursé par la sécu ?
Non car la chirurgie réfractive est considérée par l’Assurance Maladie comme une intervention de confort. Par contre, votre mutuelle peut vous en rembourser une partie.