Robin avait 14 ans quand il a été frappé par la foudre à Vitrolles en 2007, le laissant gravement handicapé. Condamné par les médecins, ses parents en décident autrement. Depuis onze ans, d’hôpitaux en hôpitaux, Annick et Bruno Richard luttent sans relâche contre le système de santé pour que leur fils reçoive des soins adaptés. Un combat qui semble enfin porter ses fruits.
Robin était un garçon comme les autres. En mars 2007, pendant une balade scolaire aux alentours de Vitrolles (13), alors qu’il n’avait que 14 ans, la foudre s’est abattue sur lui. Directement, les médecins ont affiché un réel pessimisme concernant son état. Plongé dans le coma, ils ont tout bonnement conseillé de le laisser partir doucement. Décision impossible pour les parents, qui ont décidé de mettre tout en œuvre pour maintenir leur enfant en vie.
Débute alors un chemin de croix entre les spécialistes qui se contredisent et les hôpitaux qui refusent de prodiguer les soins idoines.
Une décennie après avoir été victime d’un phénomène aussi naturel que rarissime, Robin vit avec un lourd handicap et n’a pas eu droit à des traitements adaptés. La faute, selon ses parents, aux autorités qui s’obstinent à s’en tenir aux règlements, à l’indifférence des politiciens et à un système de santé aveugle.
Annick et Bruno Richard témoignent de leur combat dans un livre paru en novembre 2017 : Qui a peur de soigner le jeune Robin ?
Un témoignage lourd et accablant qui avait pour but de faire bouger les choses !
LES CHOSES AVANCENT ENFIN
« Depuis le changement de gouvernement et la sortie de notre livre Qui a peur de soigner le jeune Robin ? en novembre dernier, la situation de Robin a bien changé ! Il a été transféré le 4 décembre à l’hôpital d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) et bénéficie aujourd’hui d’une vraie rééducation. Robin est entouré par un personnel compétent, disponible et à notre écoute.
« Robin a un grand potentiel de récupération, cela prendra du temps mais on y arrivera », nous a assuré un médecin du centre. Chaque jour, il fait des exercices de kiné, se tient debout, fait du vélo, l’ensemble de son corps est massé, et après une journée bien remplie, nous allons tous les trois nous promener sur la plage au grand air. Plus personne ne nous parle d’état végétatif et Robin de nouveau sourit. Le combat qu’Annick et moi menons depuis plus de dix années semble enfin porter ses fruits ! »
A lire :
Qui a peur de soigner le jeune Robin, Annick et Bruno Richard – Éditions du Rocher
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