Découvrez comment une neuroprothèse révolutionnaire développée par des chercheurs français et suisses offre un nouvel espoir pour restaurer la marche fluide chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Un progrès scientifique prometteur pour contrer les troubles de la marche et améliorer la qualité de vie.
L’innovation médicale vient de franchir un nouveau cap dans la lutte contre la maladie de Parkinson grâce à une neuroprothèse avant-gardiste. Ce dispositif novateur, fruit de la collaboration entre des neuroscientifiques de renom de France et de Suisse, promet d’améliorer substantiellement la mobilité et l’autonomie des patients. En ciblant la moelle épinière, ce traitement sur-mesure représente un espoir tangible pour près de 90 % des personnes souffrant de troubles de la marche à un stade avancé de cette pathologie neurodégénérative.
Vers une fluidité retrouvée dans la marche des patients parkinsoniens
La maladie de Parkinson se manifeste souvent par des troubles de la marche profondément invalidants, comme les jambes engourdies ou la propension aux chutes. Malgré les avancées thérapeutiques actuelles, ces symptômes résistent fréquemment, posant un défi quotidien pour les personnes affectées. Cependant, grâce à la neuroprothèse mise au point par les équipes de l’Inserm, du CNRS, de l’université de Bordeaux, et de leurs partenaires suisses de l’EPFL, du CHUV et de l’UNIL, une restauration de la marche fluide est désormais à portée de main.
Une avancée technologique centrée sur la moelle épinière
La neuroprothèse conçue par les scientifiques se distingue des approches conventionnelles en se focalisant non pas sur les régions cérébrales touchées par la maladie, mais sur la zone de la moelle épinière qui orchestre l’activation des muscles des jambes. Cette stratégie innovante permet une stimulation précise, s’intégrant au fonctionnement naturel des neurones médullaires, et offre une coordination améliorée des groupes musculaires impliqués dans la marche.
Des résultats prometteurs vers une application clinique
Les résultats obtenus chez un premier patient, qui a bénéficié d’une implantation de la neuroprothèse au CHUV de Lausanne, sont porteurs d’espoir. Ils ouvrent la voie à des développements cliniques ultérieurs, avec la perspective de généraliser cette technologie pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie de Parkinson dans le monde entier.
En optimisant les fonctionnalités de la neuroprothèse pour une utilisation quotidienne et en planifiant des essais cliniques à plus grande échelle, les chercheurs s’attèlent à transformer cette percée scientifique en une solution accessible à tous. Cette avancée représente un potentiel de changement significatif dans le traitement des symptômes moteurs de la maladie de Parkinson, marquant un pas vers l’autonomie retrouvée pour de nombreux patients.
Sources :
A spinal cord neuroprosthesis for locomotor deficits due to Parkinson’s disease
Nature Medicine, Novembre 2023
DOI : https://doi.org/10.1038/s41591-023-02584-1
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