Lorsque le rythme de travail et le stress engendré deviennent difficilement supportables, certains travailleurs développent le syndrome de l’épuisement professionnel, également appelé « burnout ». Ce dernier désigne l’épuisement émotionnel, physique ou mental que ressentent de nombreux professionnels travaillant dans un environnement particulièrement exigeant. Les mesures de prévention contre ce fléau passent notamment par la connaissance des facteurs de risques. Quels sont-ils ? Découvrez-les dans ce billet.
La surcharge de travail, le facteur de stress majeur menant au burnout
Des conditions de travail trop intenses accentuent généralement les risques de burnout. C’est notamment le cas lorsque la charge de travail exigée par l’employeur est excessive ou que les délais impartis pour l’accomplissement d’une tâche donnée sont irréalistes. Certains managers n’hésitent par exemple pas à faire enchaîner des missions à leurs salariés qui peinent à voir le bout du tunnel sous une charge impressionnante de travail. Ces situations sont source de stress incessant et conduisent très souvent au surmenage.
En tant qu’employé, vous devez apprendre à parler avec votre manager. Il ne sert en effet à rien de souffrir en silence. Vous finiriez alors par remettre en cause votre investissement initial. Vous pouvez par exemple expliquer qu’une surcharge de travail met en péril votre engagement à produire un travail de qualité.
Par ailleurs, essayez d’être discipliné lors de vos moments de détente. Vos temps de pause doivent être utilisés à bon escient. Essayez de vous relaxer, d’oublier pendant ce moment les problèmes liés à votre travail. Dans cette optique, n’hésitez pas à vous servir d’une application contre le stress comme celle de Feel-Good.space qui vous permet d’accéder à des séances de relaxation, d’hypnose et de méditation. Menées par des spécialistes de la prise en charge du stress, ces dernières vous permettent d’être plus épanoui et plus productif dans votre travail.
Un manque d’autonomie
Certains managers ne laissent qu’une faible marge de manœuvre à leurs collaborateurs. Ce manque d’autonomie dans la manière d’accomplir le travail se traduit souvent par une monotonie qui devient vite lassante. Votre travail doit également vous permettre de vous épanouir, ce qui n’est malheureusement pas possible lorsque vous êtes constamment amené à effectuer des tâches peu engageantes. Dans ces conditions, votre intérêt pour votre travail décroît. Dès lors, vous éprouvez de moins en moins de plaisir dans votre vie professionnelle.
De fortes exigences émotionnelles
Certaines professions sont émotionnellement très exigeantes pour le travailleur. C’est notamment le cas des métiers qui nécessitent une mise en relation avec le public : métiers de service client, relations publiques etc.; Dans ces conditions, vous n’êtes pas à l’abri d’une surcharge émotionnelle. En effet, devoir afficher à longueur de journée un sourire forcé à des clients qui viennent exprimer leur mécontentement n’est pas aisé. De plus, entre violences verbales (propos désobligeants, humiliants etc.), ou même physiques, il y a de quoi être constamment stressé.
Une mauvaise organisation
Vous pouvez difficilement être épanoui dans un environnement de travail où vos supérieurs vous font évoluer à l’aveuglette. Vous devez avoir une vision claire des missions qui vous sont confiées. Cependant, lorsque vous travaillez dans une structure où la communication est médiocre, c’est rarement le cas. Bien au contraire, les missions sont souvent imprécises, voire contradictoires, ce qui vous oblige à courir plusieurs lièvres à la fois. Vous êtes alors constamment sous pression, une source d’épuisement bien connue. Pour ne pas tomber dans ces travers, exigez la présence d’une prise de poste lors de vos prises de fonctions.
L’insécurité de votre situation
La précarité ou l’absence de contrat de travail, la fragilisation de certains secteurs d’activité, la peur constante de se retrouver sans emploi ou même les retards dans le paiement des salaires sont autant de facteurs qui peuvent stresser au quotidien. Dans ces conditions, la précarité de votre situation professionnelle affecte énormément la planification de vos projets personnels.
Le manque de reconnaissance au travail
Un manque de reconnaissance lorsque l’on se donne corps et âme à son travail et que l’on accomplit avec succès toutes ses tâches est souvent mal vécu. Il ne s’agit pas nécessairement d’obtenir un avantage pécuniaire à la suite d’un travail bien fait, mais tout au moins un retour positif de vos supérieurs hiérarchiques. Sans cela, vous serez souvent en proie à la démotivation. L’INRS identifie la non-reconnaissance des efforts abattus et de la qualité du travail fourni comme un facteur de stress lié au milieu professionnel susceptible de conduire au burnout.
De mauvaises relations de travail au quotidien
Qu’il s’agisse de votre manager ou de vos collègues, de mauvaises relations dans votre service ne vous permettent pas de travailler dans une ambiance saine et détendue. Ainsi, lorsque vos supérieurs deviennent discourtois, voire tyranniques, ou que vos relations avec vos collègues sont particulièrement tendues, il est difficile d’avoir l’esprit serein. Ces situations conflictuelles engendrent peur et incertitude au quotidien, ce qui augmente le risque de burnout. Dans ces conditions, prenez le temps de crever l’abcès et communiquez des émotions positives. Entraide, solidarité et disponibilité sont en effet les valeurs qui doivent prévaloir dans votre cadre de travail.
Pris isolément, ces facteurs de stress à l’origine du burnout ne présentent pas un risque très élevé. Par contre, lorsque vous êtes fréquemment exposé à bon nombre d’entre eux, vous pouvez commencer par manifester les symptômes du burnout tels que l’épuisement professionnel, le cynisme ou l’irritabilité, et même des troubles cognitifs.