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Le Syndrome de déficience numérique : le prochain mal du siècle ?

84 % des Français estiment que les écrans abîment leur vue et 70 % des actifs souffrent de sécheresse oculaire. Et vous, qu'en pensez-vous? Et si le Syndrome de déficience numérique qui existe depuis l’apparition des écrans était le prochain mal du siècle ?

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84 %* des Français estiment que les écrans abîment leur vue et 70 %* des actifs souffrent de sécheresse oculaire. Et vous, qu’en pensez-vous? Et si le Syndrome de déficience numérique qui existe depuis l’apparition des écrans était le prochain mal du siècle ?

Le syndrome de déficience numérique, qu’est-ce que c’est ?

Le syndrome de déficience numérique, également appelé Digital Eyestrain Symptoms, existe depuis l’apparition des écrans d’ordinateurs, mais est clairement identifié en 2007.

Il correspond à la fatigue visuelle de nos yeux, sursollicités par les écrans numériques qui font notre quotidien, par leur lumière bleue, et notamment par le smartphone et ses applications.

Ainsi, au-delà de notre seule façon de travailler, c’est notre mode de vie dans son ensemble qui évolue. La tête penchée sur nos écrans notre posture change, ce qui peut engendrer des troubles musculo-squelettique comme des troubles visuels.

Quels sont les symptômes du syndrome de déficience numérique ?

Yeux qui tirent ou qui piquent,

– sensations de sécheresse oculaire, d’irritation ou de fatigue visuelle,

– mais aussi difficultés à se concentrer,

– maux de tête, mais aussi du cou, de la nuque, des épaules ou du dos

La vision de très près implique également pour l’individu la création d’un nouveau système visuel, déréglant le fragile équilibre entre l’accommodation et la convergence.

Par ailleurs, les corrélations entre déficience numérique et les troubles musculo-squelettiques sont nombreuses : douleurs canal carpien, coude/lombalgie, problèmes de dos/cervicales….

Quelles solutions pour se prémunir du syndrome de déficience numérique ?

Pour se protéger des écrans numériques, deux dimensions sont à prendre en compte :

Des Français soucieux des effets néfastes des écrans sur leur vue

En 2018, le baromètre SUPERCENT le soulignait déjà, l’étude des Experts en Santé Visuelle de 2019 le confirme : les Français sont préoccupés par leur santé visuelle (97 % des sondés l’affirment. 1 sondé sur 2 indique notamment ressentir une gêne oculaire, qui persiste malgré le port d’un équipement qui corrige.

Une préoccupation qui les amène à s’interroger quant à l’impact de l’évolution de leur mode de vie, ainsi que celui de leurs habitudes quotidiennes, sur leur vue. Ils sont ainsi 84 % à estimer que les écrans abîment leur vue, un chiffre en constante hausse depuis 2016. On note notamment que plus les répondants sont jeunes, plus ils estiment les écrans dommageables : 94 % des moins de 30 ans le pensent, versus 74 % des 60 ans et plus. Face à ce constat, les Français ressentent la nécessité de s’équiper de façon spécifique : plus d’un sondé sur deux est prêt à payer davantage pour mieux se protéger des écrans. Ceux-ci seraient prêts à débourser en moyenne 44 € de plus pour cela.

Paradoxalement, bien que conscients des effets néfastes des écrans sur la vue, et notamment du possible développement d’une myopie comportementale, les parents interrogés estiment que leurs enfants passent en moyenne 2h45 par jour devant les écrans, une durée qui ne cesse de s’accroître avec l’âge ! D’où la nécessité pour eux d’instaurer des mesures permettant de préserver au mieux la vue de leurs enfants : si près de 4 répondants sur 10 ont déjà acheté des lunettes spécifiques à leurs enfants pour protéger leurs yeux des écrans, ils sont 73 % à se dire prêts à payer plus cher des lunettes pour protéger leurs bambins de leurs effets néfastes.

« Avec le développement exponentiel des nouvelles technologies, le temps passé devant les écrans ne fait qu’augmenter, au domicile comme au travail. Indépendamment des effets néfastes de la lumière bleue, dont les Français ont de plus en plus conscience, cette utilisation prolongée des écrans n’est pas sans conséquences sur leur vue. C’est ce qu’on appelle le syndrome de déficience numérique. Les opticiens experts en santé visuelle sont formés pour la prise en charge globale de ce syndrome. C’est notre rôle de prendre en compte ces nouveaux usages et de proposer à nos clients des équipements répondant au mieux à leurs besoins de protection, selon leur mode de vie. », commente Stéphanie DANGRE, présidente du Groupe All.

 

 

*source : baromètre Experts en santé visuelle – sept 2019

** source : GfK

Méthodologie du baromètre :

Étude quali-quanti® réalisée en ligne auprès d’un échantillon représentatif des porteurs de lunettes de vue âgés de 18 ans et plus, de 1 000 répondants. Interrogation par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI), d’une durée moyenne de 13 minutes.

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