L’implant cérébral Neuralink d’Elon Musk, sème l’indignation à cause de ses tests sur les animaux et des singes mourants Quelles sont les implications pour l’avenir de cette technologie ? Et qu’en est-il réellement ?
La controverse entourant Neuralink, la startup d’Elon Musk dédiée à l’élaboration d’implants cérébraux révolutionnaires, ne cesse de prendre de l’ampleur. Alors que cette technologie promet de permettre la communication avec des machines par la pensée et de résoudre des problèmes physiques et psychologiques, elle se retrouve au cœur d’accusations de maltraitance animale liées à ses tests sur les singes et bon nombres d’autres animaux. Alors, Elon Musk se défend suite à la polémique sur les singes mourants à cause des tests de son implant cérébral.
La controverse des singes mourants pour les implants cérébraux d’Elon Musk
Neuralink, l’un des projets les plus audacieux d’Elon Musk, a été créé en 2016 dans le but de développer un implant cérébral révolutionnaire. Ce dispositif est censé offrir un contrôle total sur les machines grâce aux signaux électriques du cerveau, tout en promettant des solutions pour des problèmes physiques et psychologiques tels que les troubles de la parole et les handicaps moteurs.
Cependant, malgré les promesses du milliardaire, les tests sur les humains n’ont toujours pas débuté officiellement, et l’entreprise est actuellement sous le coup d’enquêtes gouvernementales, notamment pour sa conduite envers les animaux. L’entreprise d’Elon Musk aurait inséré des puces Bluetooth compatibles dans le cerveau du singe pour établir une communication avec des ordinateurs via un récepteur de petite taille. Résultat : les singes ont eu de très graves infections dues aux électrodes implantées dans leur cerveau.
Des allégations suggèrent que l’implant Neuralink aurait provoqué des décès parmi les singes utilisés pour les essais entre 2017 et 2020. Sur 23 singes impliqués, seuls 7 ont survécu, selon une plainte déposée en février 2022 par le Comité des praticiens pour une médecine responsable.
Elon Musk conteste fermement ces accusations, déclarant dans un tweet que « Aucun singe n’est mort à cause d’un implant Neuralink« .
https://twitter.com/terminallyOL/status/1700160685429174551?s=20
1500 animaux sacrifiés pour l’implant cérébral d’Elon Musk
Cependant, selon Reuters, la controverse ne se limite pas aux singes, car près de 1500 animaux, dont plus de 280 moutons, des cochons et des singes, auraient été sacrifiés par l’entreprise à des fins de recherche depuis 2018.
Les allégations et la défense d’Elon Musk
Elon Musk se défend suite aux singes mourants du au test sur l’implant cérébral. C’est ainsi que le fondateur de Neuralink, Elon Musk, affirme qu’aucun singe en bonne santé n’est décédé à cause de son implant cérébral expérimental, alors que sa startup est sous le feu des critiques et fait l’objet d’une enquête pour maltraitance animale. La controverse s’intensifie autour de cette technologie révolutionnaire, qui promet de permettre la communication avec des machines par la pensée, mais qui suscite de vives inquiétudes quant à son impact sur les animaux utilisés dans les tests. Les réponses de Musk ne parviennent pas à apaiser les préoccupations du public
« Afin de minimiser les risques pour les singes en bonne santé, nous avons choisi des singes en phase terminale pour tester les implants cérébraux « .
Elon Musk
Got it so the neuralink chip killed a bunch of sick monkeys thanks for clearing this up pic.twitter.com/IV7siUEqwx
— eve6 (@Eve6) September 10, 2023
Précédemment, l’organisation de défense des droits des animaux, le Physicians Committee for Responsible Medicine, avait soumis une plainte à l’USDA, accusant le projet Neuralink-UC Davis d’avoir provoqué la mort de singes à la suite d’opérations chirurgicales mal exécutées. Le groupe avait allégué que les chirurgiens avaient malencontreusement utilisé la mauvaise colle chirurgicale à deux reprises, entraînant la souffrance et le décès de deux singes, tandis que d’autres avaient rencontré diverses complications liées aux implants.
À l’époque, l’entreprise avait affirmé que la mort de six singes était attribuable à un problème de colle, qualifiant cela de « complication » résultant de l’utilisation d’un « produit approuvé par la FDA ».
Et cette affaire ne constitue qu’une des menaces pesant sur Neuralink, car l’entreprise est également sous le coup d’une enquête du ministère des Transports américain, qui la soupçonne d’avoir enfreint les règles sanitaires en transportant des déchets biologiques dangereux, tels que les implants retirés des cerveaux des singes décédés.
Sophie Madoun