Un jeune collégien de Nantes est dans un état inquiétant suite à un malaise, qui s’est produit quinze minutes après sa vaccination contre le papillomavirus. D’après l’Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire, ce malaise a causé une chute brutale de l’élève qui s’est évanoui. Quels sont les effets secondaires du vaccin contre le papillomavirus ?
L’Agence Régionale de Santé (ARS) des Pays de la Loire a diffusé un communiqué qualifiant le malaise de « malaise vagal« , provoquant une chute de l’élève de 5ème. Selon les dernières mises à jour, le collégien est toujours en observation au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nantes, avec un état qui continue d’inquiéter. On est en doit de se demander quels sont les effets secondaires du vaccin contre le papillomavirus…
Rappelons que depuis octobre 2023, en France, la vaccination contre le papillomavirus est proposée gratuitement dans les collèges, et sur une base volontaire à tous les élèves de 5e. Selon le ministère de la Santé, ce vaccin pourrait protéger contre près de 90 % des infections par le papillomavirus humain (HPV) et ai donc un véritable enjeu de Santé Publique.
Rappelons que le HPV comprend plusieurs souches différentes. Lorsqu’une personne est exposée à une de ces souches, son système immunitaire tente de combattre l’infection. La plupart du temps, l’immunité est efficace pour éliminer l’infection, mais certaines souches peuvent persister et poser des risques à long terme. Bien que ces infections soient souvent sans symptômes, elles peuvent engendrer des lésions précancéreuses et divers cancers, y compris le cancer du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et de l’anus.
Lorsqu’une personne reçoit le vaccin HPV, son système immunitaire réagit en produisant des anticorps spécifiques contre les souches du virus présentes dans le vaccin. Ces anticorps restent dans le système immunitaire, prêts à combattre le virus si la personne est exposée à l’avenir aux-dits virus. En reconnaissant et en neutralisant le virus avant qu’il ne puisse causer une infection, ces anticorps fournissent une protection contre les maladies associées à ces souches spécifiques de HPV.
Le drame à Nantes: un rappel des faits
Au cœur de la ville de Nantes, un événement tragique a ébranlé la confiance des citoyens dans le système de santé. Après avoir reçu le vaccin contre le papillomavirus, un collégien, dont l’identité est conservée confidentielle, a présenté des symptômes alarmants nécessitant une hospitalisation d’urgence. Si la causalité directe entre la vaccination et l’état de l’élève n’est pas encore établie, la coïncidence des événements suscite de nombreuses questions.
« Un malaise vagal autour de la vaccination peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination, mais il est sans lien avec le produit vaccinal ou à un défaut de qualité du vaccin« .
Agence Régionale de la Santé des Pays de la Loire
communiqué de presse du 20 octobre 2023
« Des messages de vigilance ont été repassés sur la surveillance post-vaccinale »
ARS de Loire Atlantique
Les injections contre le papillomavirus reprendront en Loire-Atlantique à la suite des vacances de la Toussaint, qui durent deux semaines.
Suspension de la vaccination contre le HPV en Loire-Atlantique
Face à cette situation alarmante, les autorités sanitaires de Loire-Atlantique ont pris la décision drastique de suspendre la vaccination contre le papillomavirus. Une mesure de précaution en attendant les résultats des investigations. Des équipes médicales et des experts sont mobilisés pour déterminer si le vaccin est directement responsable de l’état du collégien.
Quels sont les effets secondaires du vaccin contre le papillomavirus ?
Depuis 2008, l’Agence chargée de surveiller les effets des médicaments en France (autrefois AFSSAPS, maintenant ANSM) nous a informé sur l’utilisation du vaccin Gardasil®. Depuis le début de sa mise sur le marché en novembre 2006, 1,5 million d’injections ont été données, et près de 800 000 jeunes femmes se sont fait vacciner. Pour vous donner une idée :
- 400 000 ont eu une dose
- 200 000 en ont eu deux
- Et encore 200 000 ont reçu les trois doses recommandées.
La plupart des effets secondaires du vaccin contre le papillomavirus ?
Mineurs et temporaires : douleur au point d’injection, fièvre ou un petit malaise.
Quelques cas plus sérieux ont nécessité un petit séjour à l’hôpital, mais heureusement, tous se sont bien remis.
Et même si quelques cas de maladies ont été rapportés après la vaccination, il n’y a pas de preuve que le vaccin en soit la cause. D’ailleurs, le nombre de ces cas reste très bas par rapport à ce qu’on attendrait si personne ne se faisait vacciner.
Et en 2007, l’Agence européenne a confirmé qu’il n’y avait aucune preuve liant le Gardasil® à des cas graves, comme des décès inexpliqués. Et d’autres vaccins, comme le Cervarix®, montrent des résultats similaires. Cependant des témoignages et voies de gynécologues et professionnels de santé vont à l’encontre de ces dires.
Les dangers du vaccin contre le papillomavirus
Pourtant, la Commission de la transparence dans son avis du 13 septembre 2017[2] a indiqué que pourtant : « Les données disponibles ne permettent pas de répondre aux interrogations concernant… l’efficacité en termes de prévention des cancers ».
La vaccination n’aurait pas entraîné une diminution des cancers invasifs, et étonnamment, dans certains cas, la vaccination anti-HPV semble augmenter le risque de cancer invasif du col de l’utérus.
De nombreux pays ont signalé des incidents graves suite à la vaccination contre le papillomavirus,
En France, l’histoire de Marie-Océane Bourguignon [1][2] a souligné de potentiels risques neurologiques des vaccins contre le papillomavirus, peut-être liés à l’aluminium utilisé comme adjuvant et à une susceptibilité génétique. Les experts ont reconnu la relation causale et une compensation a été octroyée par les tribunaux.
Les effets secondaires suite à la vaccination contre le papillomavirus ont été observés dans plusieurs pays comme le Danemark, la Bolivie, le Japon et l’Irlande. Ces complications ont conduit à des manifestations de parents, qui étaient initialement en faveur de la vaccination, puisqu’ils avaient choisi de vacciner leurs enfants.
Plaintes contre le vaccin contre le papillomavirus
En août 2022, une instance judiciaire américaine a validé plus de 31 plaintes déposées contre Merck, liées à de sévères complications après l’administration de son vaccin anti-HPV, Gardasil.
Ces plaintes englobent des allégations de défaillance de produit, de rupture de garantie, de fraude, de négligence et, dans certaines situations, d’infraction aux lois étatiques de défense des consommateurs.
Elles suggèrent que la grande entreprise pharmaceutique aurait accéléré la validation de Gardasil par la Food and Drug Administration (FDA) américaine et orchestré des études cliniques biaisées pour minimiser les effets secondaires et surévaluer l’efficacité du vaccin. L’argument de Merck, insinuant que ces procédures judiciaires pourraient renforcer la méfiance envers la vaccination et engendrer une vague de plaintes « sans fondement » liées aux complications vaccinales, n’a pas été retenu par la commission.
Faut-il vraiment vacciner les garçons contre le papillomavirus ?
Il serait utile de vacciner les garçons contre le HPV pour prévenir le cancer anal. Cette idée vient des recommandations d’organisations de santé comme le CDC américain et la Haute Autorité de Santé (HAS). Mais voici le hic : ce type de cancer est rare (environ 800 cas par an) et concerne principalement un sous-groupe d’hommes ayant des comportements sexuels spécifiques. Alors, est-ce vraiment nécessaire de vacciner tous les garçons contre le papillomavirus sans effets secondaires graves ?
Oui, il y a une association entre le HPV et le cancer anal. Mais ce lien direct n’a pas été définitivement prouvé. Pour la plupart des hommes, le risque de développer ce cancer, même en portant le HPV, est extrêmement faible.
De plus, regardons ce qui s’est passé en Australie et au Royaume-Uni. Malgré une couverture vaccinale contre le papillomavirus élevée chez les filles, le nombre de cas de cancer anal chez elles a augmenté, et même plus rapidement que chez les garçons, qui sont moins souvent vaccinés.
Les données du Royaume-Uni sont particulièrement frappantes. Depuis la vaccination des filles, le taux de cancer anal chez elles a grimpé bien plus vite que chez les garçons.
En somme, avant de prendre une décision, il est essentiel de peser le pour et le contre.
« Au cours de la dernière décennie, les taux d’incidence du cancer anal chez les femmes ont augmenté de plus de la moitié (53 %) et les taux chez les hommes ont augmenté d’environ un septième (13 %). »
Le prix exorbitant du vaccin contre le papillomavirus
Chaque vaccination contre le HPV coûte près de 500 euros, incluant trois doses et quatre rendez-vous médicaux (selon ce qui est recommandé par les instances scientifiques pour que le calendrier vaccinal soit optimal). Si on décide de rendre cette vaccination universelle, cela représenterait une dépense d’environ 400 millions d’euros chaque année ! Et le plus déroutant ? Nous ne verrions aucun résultat avant 15 ans.
Même en étant très optimistes et en supposant que le vaccin contre le papillomavirus fonctionne parfaitement et renforcerait le système immunitaire (ce qui signifie qu’il serait efficace à 100% sur tous les cancers concernés), le rapport coût-bénéfice s’élèverait à 200 000 euros pour chaque année de vie de qualité gagnée. Pour mettre les choses en perspective, le Royaume-Uni estime qu’une année de vie de qualité devrait coûter au maximum 30 000 euros.
En bref, cela reviendrait à dépenser une somme énorme pour se faire vacciner contre le papillomavirus pour un avantage d’immunisation contre les cancers dont personne ne serait sûrs. Ça donne à réfléchir, non ?