Le chlordécone est un insecticide qui a été utilisé dans les Antilles et a entrainé de graves maladies chez l’homme et de gros désastres environnementaux. Jeudi 5 janvier 2023, les juges ont accordé un non-lieu rendue dans l’affaire du Chlordécone.
Le chlordécone est un insecticide autrefois utilisé aux Antilles françaises pour lutter contre les ravageurs du bananier. Il a été utilisé de 1972 à 1993, avant d’être interdit en France et dans l’Union européenne en 1993 mais il s’est avéré persister dans l’environnement et a été détecté dans le sol, l’eau et les aliments aux Antilles françaises. Les effets à long terme de l’exposition au chlordécone ne sont pas entièrement compris, mais il est connu qu’il est toxique pour un certain nombre d’organismes, y compris les oiseaux et les poissons.
Des cancers et des problèmes environnementaux dus au Chlordécone
Le chlordécone est un polluant organique persistant qui peut avoir des effets négatifs sur la santé humaine. Il a été classé comme étant un cancérogène possible pour l’homme par l’Agence internationale de recherche sur le cancer. On lui a également attribué d’autres problèmes de santé, notamment des effets neurologiques et reproductifs. Il est important d’éviter l’exposition au chlordécone pour protéger à la fois la santé humaine et l’environnement. Plus de 90% de la population adulte est contaminée par ce pesticide.
Il y a eu de nombreuses enquêtes et procès liés à l’utilisation et à la contamination par le chlordécone dans les Antilles françaises.
Non-Lieu
Une décision insupportable pour les victimes
» Ce dossier est emblématique du scandale des pesticides qui couve depuis des dizaines d’années en France et ailleurs. Les manquements de l’État français et les préjudices colossaux qu’ils soient environnementaux ou sanitaires sont ici avérés. Rappelons que depuis 2022 le cancer de la prostate est reconnu dans le cadre d’une exposition professionnelle aux pesticides, particulièrement au chlordécone. » déclare Nadine Lauverjat, déléguée générale de Générations Futures.
« Il est insupportable pour les victimes de ne pouvoir défendre leur droits lors d’un procès devenu indispensable.Nous serons donc cette fois encore à leurs côtés c’est le sens de notre appel, afin que la vérité éclate et que justice soit enfin rendue« conclut-elle.