Janvier 2013 a marqué un tournant dans le secteur de la santé : les officines ont le droit depuis un site internet de vendre des médicaments en vente libre (OTC) et de proposer des médicaments sur ordonnance à la commande. Un an après l’entrée en vigueur de cette nouvelle législation, 13% des français avaient déjà acheté des médicaments sur internet. de personnes en Europe 73% des français ont déjà acheté des médicaments en dehors des circuits autorisés. Alors attention et suivez le guide!
Alors qu’1 Français sur 3 souhaiterait que la législation aille plus loin et autorise la vente de médicaments sur ordonnance via internet, savent-ils que 62% des médicaments achetés dans le monde sur internet seraient des contrefaçons ? Acheter des médicaments sur internet est un réel avantage pour le grand public : les médicaments à portée de clics, la confidentialité et l’opportunité de comparer les prix… Cependant les acheteurs se doivent de respecter quelques principes de base pour acheter au bon endroit.
Depuis sa création en 2010, l’Institut International de Recherche Anti-Contrefaçon de Médicaments (IRACM) a pour vocation de lutter contre la contrefaçon de médicaments. Son action se concentre sur la sensibilisation et un accompagnement de différents publics : les politiques, les forces de l’ordre, les professionnels de santé et le grand public ! Suite à une première campagne lancée en juillet 2015 « Le faux médicament, késako ? », l’IRACM prend à nouveau la parole pour sensibiliser de manière ludique le grand public, avec une vidéo décalée sur le commerce de faux médicaments sur Internet.
(SOURCES : Étude Alliance Européenne pour l’Accès à des Médicaments Sûrs et IFOP-2014).
Une vidéo pour décomplexer et mettre en garde
Alors que la contrefaçon de médicaments représente un danger de santé publique, les français ne sont pas encore assez informés sur ce trafic. L’IRACM souhaite sensibiliser le plus grand nombre et pour ce faire il a choisi de traiter le sujet de manière humoristique, loin des discours catastrophistes, avec une vidéo virale.
Cette dernière plonge les internautes dans le quotidien d’une famille lambda, dont différents membres achètent sur Internet des médicaments de confort pour l’amélioration de leur beauté ou de leurs performances physiques. Le scenario permet à chacun de se reconnaître dans l’un des personnages.
À l’instar de 80% des français qui recherchent des informations sur leur santé via internet, l’IRACM a privilégié ce média en diffusant la vidéo sur différents sites internet grand public, notamment dédiés à la santé, et les réseaux sociaux. L’Objectif ? Que le caractère viral de l’internet fasse son travail et que la vidéo soit partagée un maximum !
La vidéo « La famille Toutfaux » est le second volet de la campagne de communication, 1ère du genre, mise en place en juillet 2015 par l’IRACM : « Le faux médicament, késako ? ». La première action avait pour but de sensibiliser le grand public aux risques que représentent les médicaments contrefaits ou falsifiés avec : un livret d’information et de conseils, un site internet dédié, une affiche et un quiz. Ce second volet se concentre sur les risques encourus sur internet, accélérateur de ce fléau international. Retrouvez toutes les informations sur cette campagne sur le site internet.
Où acheter ses médicaments sur Internet?
Depuis janvier 2013, on peut acheter sur Internet des médicaments en vente libre (OTC) mais aussi commander ses médicaments avec prescriptions médicales sous réserve de les retirer au comptoir de l’officine, muni de son ordonnance.
Il existe aujourd’hui 307 pharmacies autorisées en ligne en France, ce qui représente 1,37% des pharmacies françaises, mais celles-ci ont déjà convaincu 13% des français qui achètent des médicaments sur internet.
(SOURCES : IFOP-2014 et CNOP)
Les bonnes pratiques pour acheter ses médicaments sur Internet
• consulter la liste officielle des pharmacies françaises autorisées à vendre sur internet
• rechercher des signes évidents : fautes d’orthographe, informations en langues étrangères, caractères étranges
• identifier si des médicaments sur ordonnance sont en vente libre : cela est interdit en France, que ce soit sur des sites français ou étrangers ;
• si les prix sont anormalement bas, sans aucune forme de promotion,alors le site peut être illicite ;
• ne pas faire confiance à une adresse « .fr » : certains sites de vente de médicaments sur internet usurpent des noms de domaine à consonance française afin de tromper l’internaute ;
• faire des achats dans des magasins liés aux chaînes d’approvisionnement légitimes.
*SOURCES : CRACKING COUNTERFEIT EUROPE