Les liens étroits entre alimentation et diabète de type 2 sont de plus en plus évidents. L’obésité est le facteur de risque le plus important du diabète de type 2 et, fatalement, éviter de prendre trop de poids à l’âge adulte constitue le pilier de la prévention. Mais les kilos superflus n’expliquent pas tout et plusieurs facteurs diététiques sont directement associés.
Plusieurs études d’intervention soulignent clairement l’impact bénéfique de la substitution des graisses saturées par des graisses insaturées sur la sensibilité à l’insuline. Deux grandes études de cohorte conduites chez les femmes (la Nurses’Health Study et l’Iowa study) corroborent cette hypothèse en révélant une association inverse entre le diabète de type 2 et un apport élevé de graisses d’origine végétale.
De manière similaire aux graisses, les conséquences métaboliques de l’apport glucidique sur le diabète dépendent aussi en grande partie de la nature des glucides ingérés. Plusieurs études d’observation prospectives ont formellement impliqué un index et une charge glycémique élevés dans l’augmentation du risque de diabète de type 2. Un effet qui serait notamment du ressort de la présence et du type de fibres, qui peuvent ralentir l’absorption intestinale du glucose (et donc diminuer la charge glycémique) ou intervenir sur le métabolisme du glucose via d’autres mécanismes tels que la production d’acides gras à courte chaîne au cours de la fermentation colique.
Les dégâts des sodas
Si l’épidémiologie a désigné récemment les noix et les produits céréaliers complets dans la prévention du diabète, c’est aujourd’hui les soft-
Dernier nutriment à propos duquel les experts sont unanimes : l’alcool. Sa relation avec le diabète est comparable à celle des maladies cardio-
Magnésium, fer, caféine, le trio gagnant !
Plusieurs micronutriments interfèrent également avec l’action de l’insuline. Le magnésium est l’un d’entre eux : plusieurs études établissent une corrélation inverse entre les apports magnésiens et le risque de diabète de type 2.
Le cas du fer est intéressant également et finalement assez méconnu, car relativement complexe. Ce minéral peut catalyser des réactions radicalaires qui pourraient jouer un rôle dans l’apparition du diabète. D’autres pistes évoquent une action négative de l’excès de fer sur la résistance à l’insuline, principalement en limitant la capture du glucose par le muscle et, par la suite, en diminuant la synthèse et la sécrétion d’insuline par le pancréas. L’apport excessif de viande rouge (et donc de fer héminique), est aussi expressément incriminé dans l’augmentation du risque de diabète de type 2. Le risque est vraisemblablement plus élevé encore si la consommation de préparations de viande (charcuteries, pâtés…) est importante, comme le suggèrent de manière consistante plusieurs études prospectives.
Autre aliment, autre constat : le café. La plupart des études portant sur le sujet attribue au breuvage un effet protecteur. Celui-
Les aliments les plus riches en fer :
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Les aliments les plus riches en magnésium :
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Selon les derniers chiffres de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), Le nombre de diabétiques a été multiplié par 2 en 10 ans. 2 000 000 millions de type 2 (diabète gras) et 180 000 de type 1 (insulino-
Le syndrome métabolique
Le syndrome métabolique est défini par la présence de 3 critères sur ces 5 :
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Ce syndrome métabolique est en fait prédictif d’accidents vasculaires. Il est plus facile de le prévenir car impossible de le guérir.
Le saviez-
En France, d’après l’OMS (Organisation Mondiale de la santé) 4 millions d’adultes sont obèses et 16 millions de personnes en surpoids (soit 37% de la population et 10% de la population infantile).
Recommandations :
L’idéal est de perdre du poids mais malheureusement, dans ce cas, le corps est désormais programmé pour prendre du poids.
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– Modifiez votre alimentation en suivant le modèle crétois.
Sophie Madoun