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Regardez la série « It’s a Sin » et son impact dans la lutte contre le SIDA

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Imaginez plonger dans une série qui ne se contente pas de raconter une histoire, mais qui touche le cœur, éveille les consciences et change des vies. « It’s a Sin » est une formidable série qui, au-delà de son histoire, joue un rôle crucial dans la sensibilisation et la lutte contre le SIDA.

Alors que le 20 mars, le SIDACTION fêtera ses 30 ans, France 2 diffuse la série événement britannique « It’s a Sin » diffusée en 2021 sur Channel 4. Créée et écrite par Russell T Davies, un scénariste réputé pour son talent à explorer avec profondeur et sensibilité les thèmes LGBTQ+ dans ses œuvres, notamment « Queer as Folk » et « Years and Years. » La série a été dirigée par Peter Hoar, contribuant à une vision cohérente et immersive de l’histoire de l’infection et des personnes vivant avec cette maladie. Mais rassurez-vous, il n’y a aucun pathos ! Ensemble, Davies et Hoar ont créé un récit vibrant et émouvant, ancré dans la réalité de l’épidémie de SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise, cette terrible maladie sexuellement transmissible ) des années 1980 à Londres, tout en célébrant la vie, l’amour et l’amitié.

Pourquoi « It’s a Sin » est une série à voir absolument ?

 

« It’s a Sin » est une série qui nous plonge au cœur des années 1980, une décennie marquée par l’émergence du VIH ( pour rappel cet acronyme signifie virus de l’immunodéficience humaine ) qui attaque le système immunitaire tout entier entrainant, toux, maux de ventre, douleurs musculaires, plaques et lésions de la peau, ganglions gonflés, cancer lorsque la charge virale est importante,…) . La série brille par sa capacité à raconter avec authenticité et sensibilité les vies de jeunes gens à Londres, confrontés à l’épidémie. Elle offre une perspective intime sur leurs espoirs, leurs rêves, mais aussi sur les défis et les tragédies qu’ils rencontrent face à leur séropositivité (appelée à l’époque. Comment pouvaient-ils savoir qu’ils se devaient de mettre des préservatifs lors de leurs relations sexuelles au risque de mourir et de transmettre le VIH ? De part une insouciance perdue, cette histoire établit un pont émotionnel fort entre les personnages et le spectateur, rendant leur parcours inoubliable.

Des personnages attachants

La force de « It’s a Sin » réside également dans ses personnages profondément humains et attachants. Chaque personnage représente une facette différente de l’expérience vécue par la communauté LGBTQ+ durant cette période, enrichissant la série d’une diversité de points de vue et d’émotions. Leur développement au fil des épisodes permet de créer une relation personnelle avec le spectateur, qui se retrouve à rire, pleurer et s’indigner à leurs côtés.

Un casting 5 étoiles

Le casting de « It’s a Sin » a été largement salué pour ses performances exceptionnelles, incarnant leurs personnages avec une authenticité et une émotion profonde qui ont touché le cœur des spectateurs.

Une prise de conscience essentielle

La série ne se contente pas de divertir; elle éduque. En dépeignant la réalité du SIDA et ses impacts sur les personnes homosexuelles, « It’s a Sin » offre un regard indispensable sur une période clé de l’histoire moderne. Elle incite à une meilleure compréhension des enjeux liés au SIDA, encore tout aussi d’actualité en 2024 (hélas !) et démontre l’importance de la mémoire collective dans la lutte contre cette maladie.

Sensibilisation

En mettant en lumière la stigmatisation, l’ignorance et les préjugés auxquels les personnages sont confrontés, « It’s a Sin » joue un rôle crucial dans la sensibilisation au SIDA. Elle rappelle l’importance de la compassion, de l’éducation et du soutien dans la lutte contre le VIH, et encourage à agir, que ce soit à travers le soutien aux personnes séropositives, la promotion de la prévention et du dépistage, ou encore le combat contre la discrimination des gays.

Une réalisation et une bande-son au top

Avec une attention méticuleuse portée aux détails historiques, des décors aux costumes, « It’s a Sin » recrée fidèlement l’atmosphère des années 1980. Cette immersion est renforcée par une réalisation soignée qui capture l’essence de l’époque, des moments de joie aux heures les plus sombres de la crise.

La série est ponctuée d’une super bande-son, regroupant des hits des années 80 qui ne manqueront pas de vous transporter. La musique joue un rôle central, agissant comme un personnage à part entière, enrichissant chaque scène de son énergie et de ses émotions, et renforçant l’immersion du spectateur dans l’époque.

 

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L’impact de « It’s a Sin » dans la lutte contre le Sida

L’impact culturel et social de « It’s a Sin » dépasse largement le cadre de son audience directe, marquant un tournant significatif dans la manière dont le grand public perçoit le VIH/SIDA et son histoire. Voici quelques-unes des façons dont cette série a laissé une empreinte indélébile sur la société :

Réveil des Consciences

« It’s a Sin » a provoqué un réveil collectif sur l’urgence de se souvenir et de comprendre les premières années de l’épidémie de SIDA. En racontant des histoires personnelles et émouvantes, la série a humanisé une tragédie souvent reléguée à des statistiques et des faits historiques, rendant la crise du SIDA plus accessible et réelle pour de nombreuses personnes qui n’en avaient pas vécu les débuts.

Lors de sa définition en Angleterre, la série a joué un rôle crucial dans l’augmentation de la sensibilisation au VIH, encourageant les conversations sur des sujets qui étaient autrefois tabous ou mal compris. Elle a incité des individus de tous âges à s’informer davantage sur le VIH, sa transmission, et l’importance du dépistage et de la prévention, contribuant à déstigmatiser la maladie. La série a également conduit à des records de dépistage du VIH et à une augmentation de 3 100 % des recherches sur la question « Pourquoi le sida était-il si mortel dans les années 80 ? », selon Terrence Higgins Trust. It’s A Sin a même été mentionné au Parlement par le secrétaire fantôme à la Santé de l’époque, Jonathan Ashworth, lors de la Semaine du dépistage du VIH 2021.

 

Alors, regardez la série en 5 épisodes sur France 2 ou la plateforme de France Télévision

 

N’oubliez pas non plus de faire un don au SIDACTION car il n’y a toujours pas de traitement pour guérir du SIDA et  que l’en meurt toujours.

Et comme le dit si bien Christophe Dechavanne qui a été le premier, avant Emmanuel Macron, à demander à ce que les préservatifs soient gratuits pour les mineurs (ils le sont aussi désormais pour les 18-25 ans), alors « Sortez couverts ! »

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