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Premier implant cérébral sur un humain de Neuralink : une révolution technologique pour les paraplégiques

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Découvrez comment l’implant cérébral Neuralink d’Elon Musk, un dispositif de la taille d’une pièce de monnaie, est en train de transformer la vie des paraplégiques en leur permettant de contrôler des appareils électroniques par la pensée.

L‘innovation dans le domaine des neurosciences a franchi un nouveau cap avec l’annonce d’Elon Musk concernant Neuralink, sa société dédiée à la technologie des implants cérébraux. L’entreprise a réussi à placer son premier implant cérébral chez un être humain, une prouesse qui n’est que la pointe de l’iceberg de ses ambitions. Contrairement à d’autres entreprises du secteur, Neuralink vise à rendre ses implants accessibles à tous, pas seulement aux personnes souffrant de paralysie.dans le traitement des troubles neurologiques et la restauration de la motricité. L’implant cérébral de Neuralink vise à rétablir les connexions dans le système nerveux, en particulier au niveau du tronc cérébral, la région clé pour la coordination des mouvements. Les lésions nerveuses et les atteintes fonctionnelles résultant de diverses conditions médicales peuvent gravement impacter la motricité. Neuralink propose une solution innovante en intervenant directement sur les cellules nerveuses, ou neurones, qui sont essentielles dans la transmission des signaux moteurs.

A-t-on le droit de mettre un implant cérébral sur un humain ?

Au début de l’année 2021, la société Neuralink a fait sensation en publiant des vidéos d’un singe, Pager âgé de 9 ans, équipé d’un implant Neuralink jouer à un jeu vidéo au pionnier des jeux vidéos Pong en utilisant uniquement sa pensée. En effet, l’implant Neuralink, implanté dans le cerveau de Pager, a réussi à capter son activité cérébrale. Ces données ont été par la suite transformées en commandes permettant de contrôler la raquette dans le jeu, offrant ainsi au macaque la possibilité de jouer et de renvoyer la balle à son adversaire virtuel. Cette démonstration a marqué une avancée significative dans la recherche sur les interfaces cerveau-machine.

Poursuivant sur cette lancée, Neuralink a franchi une étape cruciale en mai 2023, lorsque la Food and Drug Administration (FDA) a autorisé l’implantation de l’implant cérébral de Neuralink chez l’homme. Cette approbation représente un jalon majeur, non seulement pour Neuralink, mais aussi pour le domaine médical et technologique, ouvrant la voie à de nouvelles possibilités de traitement et d’amélioration des capacités humaines par la technologie.

Comment fonctionne l’implant cérébral ?

 

Elon Musk a donc considéré ces essais comme une confirmation concrète du potentiel de Neuralink à restaurer la mobilité chez les personnes handicapées.

L’implant cérébral Neuralink (La puce Telepathy) est de la taille d’une pièce de monnaie, est composé de plus d’une centaine de fils d’or ultra-minces, vingt fois plus fins que des cheveux. L’implant traduit ensuite ces signaux en commandes pour des appareils électroniques, permettant ainsi aux utilisateurs de contrôler des smartphones, des ordinateurs, ou des membres robotiques sans aucune interaction physique.

La puce Telepathy agit en rétablissant la communication entre les neurones paralysés et les parties actives du système nerveux. En ciblant spécifiquement les nerfs endommagés et en rétablissant la fonctionnalité au niveau du cortex cérébral, l’implant offre une approche prometteuse pour permettre aux personnes souffrant de troubles de la motricité. Ces fils se déploient dans le cerveau et sont équipés de 3000 électrodes capables de détecter les signaux neuronaux.

L’objectif principal de Neuralink est de créer un pont entre les neurones endommagés et les dispositifs électroniques, permettant ainsi une restauration de la fonction motrice et une amélioration significative de la qualité de vie des patients.

Permettre aux aveugles de voir et aux paraplégiques de marcher

La portée de cette technologie est immense, particulièrement pour les personnes paralysées. Par exemple, elle leur permettrait de manipuler un clavier ou d’autres interfaces numériques simplement par la pensée, un concept déjà démontré dans des expériences avec des primates.Le prix fixé pour la procédure d’implantation de l’implant cérébral est de 40 000 dollars, un montant qui est facturé aux compagnies d’assurance.

Les aspirations de Neuralink vont bien au-delà du simple contrôle d’appareils électroniques. Elon Musk et son équipe travaillent sur l’intégration d’autres capteurs le long de la colonne vertébrale. Ces capteurs pourraient, théoriquement, restaurer la vue aux personnes aveugles et permettre aux personnes tétraplégiques de retrouver l’usage de leurs membres. Ces avancées promettent de transformer radicalement le domaine de la médecine réparatrice et de la réadaptation.

Neuralink pourrait non seulement améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de handicaps sévères, mais aussi ouvrir la porte à de nouvelles méthodes de traitement médical et à une intégration plus poussée de la technologie dans le corps humain.

Qui tente de développer des implants cérébraux à part Musk ?

Elon Musk n’est pas le seul à explorer le potentiel des puces cérébrales. D’autres projets innovants cherchent également à développer des interfaces cerveau-ordinateur. Parmi eux, le CEA de Grenoble travaille sur une technologie similaire, mais avec une approche moins invasive. Leur puce, nommée Wimagine, a été distinguée lors du dernier Consumer Electronics Show (CES) à Las Vegas. Ces initiatives visent principalement des applications dans le domaine médical.

La puce Wimagine est conçue pour interpréter les intentions de mouvement chez les personnes handicapées et vise à rétablir une connexion au niveau de la moelle épinière par le biais d’un système d’électrodes. Les patients ayant bénéficié de ce dispositif ont pu retrouver partiellement l’usage de leurs jambes et se déplacer de nouveau, en utilisant pour le moment un déambulateur. Ces avancées représentent un espoir considérable pour l’amélioration de la mobilité et de l’autonomie des personnes souffrant de handicaps moteurs.

Sophie Madoun

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