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Le sepsis un réel problème de santé publique

 

 

Les hospitalisations pour sepsis ont doublé en dix ans. À l’origine de plus de 30 000 morts par an en France le sepsis est totalement méconnu. 90% des français ne savent pas de quoi il s’agit.  Eléments de réponse.

 

Qu’est-ce que le Sepsis et pourquoi le combattre ?

Ce terme désigne les conséquences néfastes sur les fonctions vitales des infections graves qui provoquent une mortalité très élevée en dépit des avancées de la médecine moderne (vaccinations, antibiotiques et soins intensifs). 30 à 50% des patients meurent encore aujourd’hui des suites des formes les plus graves du sepsis (dont le choc septique).

Pour les survivants les séquelles peuvent être graves :

– amputations,

– lésions pulmonaires,

– lésions rénales.

Un réel problème de santé publique

Les hospitalisations pour sepsis ont presque doublé ces dix dernières années. Elles représentent plus d’hospitalisations que l’infarctus du myocarde. Il y a environ 28 millions de cas de sepsis dans le monde, par année, dont 8 millions décèdent. Un malade décède du sepsis dans le monde toutes les 3 secondes. En France, on estime à 70 000 cas par an le nombre de sepsis sévères. Ceci représente de 8 à 15 cas pour 100 admissions en réanimation.

Il peut s’agir d’infections de ville :

– méningites,

– pneumonies,

– infections intra-abdominales

–  …

ou d’infections liées aux soins

– dont les infections nosocomiales.

Le coût du sepsis est très important. En France, le coût par patient en 2005 était de 30 000 euros (15 000 euros pour l’infection communautaire et 40 000 euros pour l’infection nosocomiale).

L’Institut Pasteur met un point d’honneur à faire connaitre cette maladie auprès du public et à faire en sorte que les professionnels de santé soient plus vigilants.

*Sondage exclusif : une grave méconnaissance de la part du public

Selon un sondage OpinionWay réalisé en août 2014, le sepsis est encore très peu connu des Français : 90 % des personnes interrogées n’en avaient jamais entendu parler et plus de 90 % réclament plus d’efforts de recherche, plus d’information et le renforcement des procédures d’hygiène en milieu hospitalier.

** estimation fondée sur les études de la littérature, un document de l’Institut Pasteur, et les données du Global Sepsis Alliance

 

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