Une nouvelle étude scientifique, présentée dans le cadre du Congrès sur l’Obésité qui se tient actuellement à Liverpool, indique qu’avec la méthode de perte de poids Weight Watchers, les participants perdaient en moyenne cinq fois plus de poids que les sujets optant pour un régime mené de façon autonome1.
À l’heure où le monde compte 1 milliards d’individus en surpoids et plus de 300 millions de personnes obèses, l’efficacité des méthodes d’amaigrissement est un enjeu majeur. L’approche Weight Watchers est étayée par nombres de preuves scientifiques, dont cette récente étude qui démontre qu’elle entraîne une perte de poids sans danger, à moindre coût, de façon modulable et durable. Forte de près de 50 ans d’expérience, Weight Watchers est le leader mondial des services de gestion du poids. À travers le monde, plus d’un million de ses membres participent à quelque 40 000 réunions hebdomadaires.
Une étude sur 6 mois
Cette étude clinique randomisée, conduite aux États-Unis par le Baylor College of Medicine, s’est attelée à comparer la perte de poids observée chez des sujets suivant la méthode Weight Watchers à celle des participants ayant opté pour un régime mené de façon autonome. Elle indique qu’après trois mois et six mois, les individus ayant suivi la méthode Weight Watchers ont enregistré une perte de poids nettement supérieure à ceux ayant essayé de maigrir en solo.
Des chiffres éloquents
À l’issue des trois premiers mois, les membres du groupe Weight Watchers avaient ainsi perdu en moyenne 3,9 kg, contre 0,8 kg dans l’autre catégorie. Au terme de six mois d’expérience, le contraste entre les résultats des deux groupes était encore plus marqué, puisque les sujets ayant suivi la méthode Weight Watchers affichaient une perte de poids de 4,6 kg, contre 0,6 kg chez ceux suivant un régime non-encadré. Ainsi, ceux du groupe Weight Watchers avaient 8 fois plus de chances de perdre 5 % de leur masse initiale au bout de 6 mois, tandis que ceux suivant un régime autonome reprenaient du poids. « D’un groupe à l’autre, la différence observée entre les courbes de perte de poids est absolument irréfutable. Là où les membres du groupe Weight Watchers ont vu leur poids baisser de manière notable sur une période de six mois, les sujets suivant un régime en solo ont commencé à reprendre des kilos. Sur le long cours, on peut vraiment remettre en doute l’efficacité des régimes menés de façon autonome », analyse le Dr. Craig A. Johnston, Directeur de Recherche pour cette étude. « J’ai également été surpris par l’ampleur de la perte de poids dans le groupe Weight Watchers. Pour résumer la chose, c’est dans le groupe Weight Watchers que le plus d’individus ont enregistré une perte de poids cliniquement significative, c’est-à-dire susceptible de faire baisser le risque de développer du diabète de type 2 ou d’autres maladies cardiovasculaires », ajoute-t-il.
Dans le cadre de cette étude, 292 participants ont été répartis de manière aléatoire, 147 dans le groupe Weight Watchers et 145 dans le groupe suivant un régime en solo. Ces derniers disposaient de documents informatifs d’ordre public, expliquant les habitudes nutritionnelles et les exercices à pratiquer pour maigrir sans danger. Ils bénéficiaient également d’autres ressources issues de bibliothèques publiques et de sites internet ainsi que de numéros de téléphone d’organismes de santé proposant gratuitement des informations sur la perte de poids.
Des réunions entre participants source de motivation
L’étude a aussi conclu que la clé de voute d’une perte de poids efficace résidait dans la participation aux réunions Weight Watchers, qui compte parmi les différents moyens mis à la disposition des membres pour suivre le programme (le groupe a également accès à une application pour smartphones et à divers outils en ligne). En effet, l’assiduité aux réunions a été le meilleur indicateur prévisionnel de la réussite de la perte de poids des sujets. « Ces résultats prouvent l’efficacité du programme Weight Watchers. Nous sommes convaincus que nos réunions constituent un élément majeur dans la dynamique d’entraide de groupes où chacun est motivé, soutenu par les autres et apprend à changer son mode de vie. Et nous mettons à leur disposition tous les outils susceptibles de les aider, en leur permettant notamment d’accéder au programme depuis le site ou via leur téléphone portable », se réjouit Zoe Hellman, Directrice du pôle Santé Publique de Weight
Watchers.
Il s’agit là de la dernière étude publiée qui corrobore l’ensemble de preuves cliniques qui démontrent que Weight Watchers est une méthode efficace pour perdre du poids de façon durable.
Plus récemment, une étude publiée dans le numéro d’Obesity d’octobre 20122 indiquait que les outils de gestion du poids fournis par Weight Watchers s’avéraient tout aussi efficaces que les traitements gold standard consacrés par le corps médical. D’autre part, une étude mondiale menée sur douze mois et publiée dans The Lancet3 en 2011 révélait que les adultes en surpoids ou obèses aiguillés vers Weight Watchers avaient perdu deux fois plus de poids que ceux qui avaient reçu un traitement standard de la part de leur médecin généraliste.
De plus, une étude indépendante Lighten Up elle aussi publiée en 2011 dans le British
Medical Journal4 concluait que les programmes d’amaigrissement reposant sur une dynamique de groupe étaient plus efficaces et moins onéreux que ceux dispensés par des professionnels de santé spécialistes de la question.
Enfin, une autre étude indépendante parue en décembre 2012 dans le Journal of Public
Health5 concluait que les patients adressés à Weight Watchers avaient plus de chances de perdre du poids que ceux participant à d’autres méthodes de perte de poids en groupe comme Slimming World ou Rosemary Conley.
Références :
1. Perte de poids observée après 12 semaines d’un essai clinique randomisé financé par Weight Watchers, comparant les résultats enregistrés par des sujets ayant accès aux réunions et outils en ligne (notamment sur smartphone) Weight Watchers avec ceux de sujets menant leur régime en solo et disposant uniquement de documents informatifs sur la perte de poids.
2. Pinto AM et al. (2012) – “Combining behavioral weight loss treatment and a commercial program: a randomized clinical trial”. Article publié dans le magazine
Obesity; DOI: 10.1002/oby.20044
3. Jebb S et al. (2011) “Primary care referral to a commercial provider for weight loss treatment, relative to standard care: An international randomised controlled trial.”
Article publié dans le magazine Lancet, 7 septembre
4. Jolly K et al. (2011) “Comparison of range of commercial or primary care led weight reduction programmes with minimal intervention control for weight loss in obesity:
Lighten Up randomised controlled trial.” Article publié dans le British Medical Journal:
343
5. Dixon K et al. (2012) Weight Loss from Three Commercial Providers of NHS Primary
Care Slimming on Referral in North Somerset: Service Evaluation”. Article publié dans le Journal of Public Health, décembre 2012