Lancée cet été et disponible gratuitement sur l’Apple Store et Google Play, l’application mobile Eval’Audio s’inscrit dans une démarche de santé publique. L’outil permet à tout un chacun de réaliser une première évaluation de son seuil d’audition et, en fonction des résultats, d’obtenir des conseils et d’être orienté vers un ORL et/ou un audioprothésiste si besoin.
Le déficit auditif concerne près de 10% de la population française, soit plus de 6 millions de personnes qui en subissent un impact dans leur vie quotidienne. [1] On estime par ailleurs qu’1 Français sur 2 ne fait jamais évaluer son audition. Au-delà d’apporter un premier niveau d’information de santé à l’utilisateur, Eval’Audio est aussi un moyen simple et efficace de sensibiliser à la prévention auditive, voire de le désinhiber dans sa démarche.
Comment ça fonctionne?
Basée sur l’invention de Raoul Parienti, lauréat du Concours Lépine 2015, l’application Eval’Audio réalise un audiogramme donnant aux utilisateurs une première idée de leur niveau d’audition.
Le test se déroule en deux phases.
- D’abord, un rapide questionnaire permet d’évaluer l’acuité auditive de l’utilisateur en fonction de ses antécédents ainsi que de son profil (tranche d’âge, sexe…). Puis, un audiogramme détermine le seuil d’audition de manière objective.Les résultats du test sont ensuite donnés au bénéficiaire à titre informatif.
- Une fois l’audiogramme réalisé, l’utilisateur peut accéder à son historique et réaliser un nouveau test auditif afin de mesurer l’évolution de son audition. Cet historique peut être communiqué au professionnel de santé lors du premier rendez-vous.
Ce test n’a aucune finalité à caractère diagnostique ou de soins. A ce titre, il n’a pas vocation à remplacer un audiogramme complet réalisé par un professionnel de santé permettant d’établir un réel diagnostic. Pour cela, il est conseillé au patient de consulter son médecin traitant qui l’orientera si besoin vers un ORL.
(1) Impact économique du déficit auditif en France et dans les pays développés – revue de la littérature scientifique 2005-2015