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Qualité de l’air : les émissions de polluants atmosphériques en baisse depuis le début des années 2000

À l’occasion de la Journée nationale de la qualité de l’air, ce jeudi 14 octobre, le ministère de la Transition écologique publie le bilan 2020 de la qualité de l’air extérieur en France.Et le constat est encourageant les polluants atmosphériques en baisse.

Élaboré par le Commissariat général au développement durable (CGDD), avec la participation de la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), du Laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA) et des Associations agréées pour la surveillance de la qualité de l’air (AASQA), ce bilan confirme des progrès significatifs en termes de réduction des polluants atmosphériques sur la période 2000-2020, à l’échelle nationale et locale. Le bilan note également que les dépassements des seuils règlementaires de qualité de l’air pour la protection de la santé affectent moins de zones. Cette réduction des émissions de polluants fait suite à la mise en œuvre de plans d’actions en matière de qualité de l’air, notamment dans les secteurs de l’industrie, des transports, du chauffage résidentiel, et de l’agriculture.

2300 de décès en moins en 2020

Les mesures prises en 2020 pour lutter contre la pandémie de Covid-19, notamment les limitations des déplacements et de l’activité économique, ont également conduit à une forte baisse complémentaire des émissions des secteurs des transports et de l’industrie. 2 300 décès ont ainsi été évités grâce à cette baisse des niveaux de polluants présents dans l’air ambiant, selon une enquête de Santé publique France, s’appuyant sur le lien inévitable entre exposition aux polluants atmosphériques et effets néfastes sur la santé.

Des actions en matière de qualité de l’air dans les secteurs les plus polluants

Les transports, notamment le trafic routier, représentent la première source d’émissions d’oxyde d’azote. En application de la loi d’orientation des mobilités (LOM) de 2019, plusieurs collectivités se sont dotées de zones à faibles émissions mobilités (ZFE-m) : la ville de Paris, les métropoles du Grand Paris, de Lyon et de Grenoble, et plus récemment la métropole de Rouen et la ville de Reims. D’ici 2025, la loi Climat et résilience prévoit la mise en place de ZFE-m dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants. Le dispositif ZFE-m s’appuie sur la vignette Crit’Air, qui est obligatoire pour circuler dans les zones à faibles émissions mobilité. À date, 20 millions de vignettes ont été délivrées. Pour accompagner les usagers dans leur transition, l’État a également mis en place des aides à l’acquisition de véhicules peu polluants (le bonus écologique et la prime à la conversion, les aides pour la recharge des véhicules électriques) et a renforcé les soutiens au déploiement de l’usage du vélo.

Par ailleurs, l’État a sorti en juillet dernier un plan pour réduire de moitié d’ici 2030 les polluants atmosphériques induits par le chauffage au bois, première source d’émissions de particules fines en France.

Les usagers sont accompagnés dans le remplacement de leurs appareils avec les dispositifs MaPrimeRénov’ (aide pour les travaux de chauffage) et le fonds Air Bois, qui vise à augmenter de 3% par an le renouvellement des appareils de domestiques de chauffage au bois.

Plusieurs actions sont en préparation au sujet de la qualité du combustible utilisé, essentiel pour limiter les émissions de polluants.

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