En 2050, une personne sur trois aura 60 ans ou plus (INSEE). Ce vieillissement démographique accroit la perte d’autonomie et le risque de chutes graves. Pour répondre à cet enjeu, le professeur Dantoine a mené une étude clinique durant 3 ans évaluant les impacts médico-économiques des nouvelles technologies appliquées à la prévention des chutes. 350 patients atteints d’Alzheimer ont été suivis via des systèmes de Détection Systématique par Caméra Vidéo (DSCV).
Les répercussions médico-économiques des chutes des seniors
L’étude menée par le professeur Dantoine révèle qu’une personne sur 3 âgée de plus de 65 ans est victime d’une à plusieurs chutes/an et évalue le nombre de chutes par résident en EHPAD à 2/an en moyenne.
Les conséquences de la chute concernent d’abord la chute en elle-même et les traumatismes graves qui y sont liés tels que la régression psychomotrice, mais aussi les pathologies responsables de la chute et la récidive de la chute. Plus la station au sol est prolongée, plus les pathologies associées et le risque de surmorbidité sont élevés. Les chutes sont en effet responsables de 12 000 décès annuels de personnes âgées, et le coût lié à la prise en charge est de 2 milliards d’euros, avec un coût moyen variant entre 2 000 et 8 000 euros par chute.
De nouvelles technologies appliquées à la prévention
En comptant les malades et leur entourage proche, 3 millions de personnes sont concernées par la maladie d’Alzheimer. Dans ce contexte,
[1] E. Stephan, P. J. Ousset, C. Lafont, P. Hostier, B. Vellas, et J. L. Albarede, « L’évaluation du sujet âgé en médecine gériatrique= Old people assessment in geriatric medicine », L’Année gérontologique, vol. 9, p. 251–272, 1995.
S.C.