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Patients connectés, la révolution en marche

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Toubib or not toubib ? Telle est désormais la question récurrente d’un nombre grandissant de personnes qui préfèrent consulter ‘Docteur Google’. Une question qui révolutionne le secteur de la santé et le force à vivre dans un univers où ‘Connecté’ devient le maître-mot.

« Avec la pharmacie en ligne, le patient a pris le pouvoir de ses achats tandis qu’il consultait déjà Internet pour en savoir plus sur sa maladie. Mais ce n’était alors que le tout début, le tout tout début ! » explique Jérôme Gobbesso, cofondateur et COO de Newpharma. « Internet of things, m-health, patient communities, online self-diagnosis, compliance, ambient assisted living,… Nul besoin de parler franglais pour comprendre que les technologies changent irrémédiablement la manière de se soigner. Le patient chamboule ainsi l’environnement dans lequel il évolue et devient plus autonome que jamais, tout en étant paradoxalement de plus en plus relié aux ‘agents’ de son traitement. »

Les métiers de pharmacien et de médecin sont amenés à changer radicalement

Rien qu’en se concentrant sur le partage du dossier médical digitalisé, l’ordonnance électronique et le suivi à distance de l’observance thérapeutique qui ont pour ambition de redresser la sécurité sociale, force est de constater que les métiers de pharmacien et de médecin sont en pleine évolution. Il faudra ainsi qu’ils intègrent le patient au sein d’une nouvelle relation interactive, une triangulation qui fait fi du parcours linéaire que l’on connaît.

« Le médecin et le pharmacien, qui sont heureusement eux aussi de plus en plus en ligne, doivent d’abord accepter que le patient plus informé les défie sur leur analyse », développe Pierre De Nayer, Managing Director de MediQuality. « Ils devront faire un effort de pédagogie supplémentaire face aux nouvelles questions qui émergent, pour préciser, compléter ou encore rassurer face à un flux incessant de contenu en ligne plus ou moins contrôlé. »

Les professionnels de la santé seront également amenés à utiliser de nouveaux outils (objets connectés, apps mobiles de mesure ou de suivi, communautés de patients interactives, télésurveillance, etc.). Pour cela, ils développeront de nouvelles expertises. Le chimiste qu’est le pharmacien ajoutera une compétence d’installation, de guide à l’utilisation et de service après-vente de ces ‘devices’, tout en monitorant le patient à distance avec le médecin.

La triangulation : le défi technologique de demain

La triangulation sera alors établie pour une meilleure prise en charge de la maladie avec tout ce que cela sous-tend d’intérêts aux plans sociologique (meilleure qualité de vie) et économique (réduction des coûts dus au gaspillage de médicaments, à l’absentéisme et aux rechutes).

Le chantier est énorme, tout comme l’espoir et les opportunités à saisir ! Le plus grand défi est technologique avec le partage et la sécurisation des données, mais surtout leur agrégation et traitement. Imaginons dans 5 ans un médecin généraliste voulant accompagner ses patients grâce au digital : il devra accéder, pour chacun de ses 300 patients[1], aux données récoltées entre autres par plusieurs objets connectés qui utiliseront autant de protocoles et technologies différentes. De même pour le pharmacien et ses 2.900 patients[2]. Comment gérer tous ces éléments ? Aujourd’hui, personne n’a encore apporté de réponse.

Le second défi de taille est légal, règlementaire et méthodologique : une fois que les données seront transformées en informations et disponibles au sein du triangle patient-médecin-pharmacien, il faudra établir le cadre de son partage et de son utilisation. Comment aménager la charge de travail déjà très lourde des professionnels face à l’accompagnement à distance ? Quelle rémunération pour garantir la veille proactive ? S’il y a suivi de l’observance, quelle responsabilité attribuer à chaque partie en cas de réussite mais aussi et surtout en cas d’échec ? Voici quelques questions essentielles où l’éthique se fait à nouveau challenger par les TIC.

« Internet constitue désormais l’antichambre du cabinet médical et de l’officine. Le patient s’y confie, s’y informe et s’y approvisionne », conclut Jérôme Gobbesso. « C’est aux autorités ainsi qu’à l’industrie de le guider dans ce dédale, de lui rappeler que la santé est son bien le plus précieux, qu’on ne badine pas avec un traitement et que la triangulation qu’il établit avec son médecin comme avec son pharmacien est vitale !  »


[1] Source : statistiques-mondiales.com (lien)
[2] Source : Ordre national des pharmaciens (lien)

C’est ce que les analystes du monde entier définissent comme le chantier du siècle afin d’assurer l’évolution de l’écosystème Santé.

Patients, médecins et pharmaciens vont ainsi devoir s’inscrire dans une relation triangulaire numérisée avec, au centre, le Big Data et, en périphérie, l’Internet des objets.

Les pionniers Newpharma et MediQuality font le point sur les ‘Nouveaux Chemins de Santé’ qui transfigurent le rapport à la médecine, les fonctions des intervenants, la gestion de la pharmacopée et les processus de traitement.

Paris, le 4 juin 2015  – Toubib or not toubib ? Telle est désormais la question récurrente d’un nombre grandissant de personnes qui préfèrent consulter ‘Docteur Google’. Une question qui révolutionne le secteur de la santé et le force à vivre dans un univers où ‘Connecté’ devient le maître-mot.

« Avec la pharmacie en ligne, le patient a pris le pouvoir de ses achats tandis qu’il consultait déjà Internet pour en savoir plus sur sa maladie. Mais ce n’était alors que le tout début, le tout tout début ! » explique Jérôme Gobbesso, cofondateur et COO de Newpharma. « Internet of things, m-health, patient communities, online self-diagnosis, compliance, ambient assisted living,… Nul besoin de parler franglais pour comprendre que les technologies changent irrémédiablement la manière de se soigner. Le patient chamboule ainsi l’environnement dans lequel il évolue et devient plus autonome que jamais, tout en étant paradoxalement de plus en plus relié aux ‘agents’ de son traitement. »

Les métiers de pharmacien et de médecin sont amenés à changer radicalement

Rien qu’en se concentrant sur le partage du dossier médical digitalisé, l’ordonnance électronique et le suivi à distance de l’observance thérapeutique qui ont pour ambition de redresser la sécurité sociale, force est de constater que les métiers de pharmacien et de médecin sont en pleine évolution. Il faudra ainsi qu’ils intègrent le patient au sein d’une nouvelle relation interactive, une triangulation qui fait fi du parcours linéaire que l’on connaît.

« Le médecin et le pharmacien, qui sont heureusement eux aussi de plus en plus en ligne, doivent d’abord accepter que le patient plus informé les défie sur leur analyse », développe Pierre De Nayer, Managing Director de MediQuality. « Ils devront faire un effort de pédagogie supplémentaire face aux nouvelles questions qui émergent, pour préciser, compléter ou encore rassurer face à un flux incessant de contenu en ligne plus ou moins contrôlé. »

Les professionnels de la santé seront également amenés à utiliser de nouveaux outils (objets connectés, apps mobiles de mesure ou de suivi, communautés de patients interactives, télésurveillance, etc.). Pour cela, ils développeront de nouvelles expertises. Le chimiste qu’est le pharmacien ajoutera une compétence d’installation, de guide à l’utilisation et de service après-vente de ces ‘devices’, tout en monitorant le patient à distance avec le médecin.

La triangulation : le défi technologique de demain

La triangulation sera alors établie pour une meilleure prise en charge de la maladie avec tout ce que cela sous-tend d’intérêts aux plans sociologique (meilleure qualité de vie) et économique (réduction des coûts dus au gaspillage de médicaments, à l’absentéisme et aux rechutes).

Le chantier est énorme, tout comme l’espoir et les opportunités à saisir ! Le plus grand défi est technologique avec le partage et la sécurisation des données, mais surtout leur agrégation et traitement. Imaginons dans 5 ans un médecin généraliste voulant accompagner ses patients grâce au digital : il devra accéder, pour chacun de ses 300 patients[1], aux données récoltées entre autres par plusieurs objets connectés qui utiliseront autant de protocoles et technologies différentes. De même pour le pharmacien et ses 2.900 patients[2]. Comment gérer tous ces éléments ? Aujourd’hui, personne n’a encore apporté de réponse.

Le second défi de taille est légal, règlementaire et méthodologique : une fois que les données seront transformées en informations et disponibles au sein du triangle patient-médecin-pharmacien, il faudra établir le cadre de son partage et de son utilisation. Comment aménager la charge de travail déjà très lourde des professionnels face à l’accompagnement à distance ? Quelle rémunération pour garantir la veille proactive ? S’il y a suivi de l’observance, quelle responsabilité attribuer à chaque partie en cas de réussite mais aussi et surtout en cas d’échec ? Voici quelques questions essentielles où l’éthique se fait à nouveau challenger par les TIC.

« Internet constitue désormais l’antichambre du cabinet médical et de l’officine. Le patient s’y confie, s’y informe et s’y approvisionne », conclut Jérôme Gobbesso. « C’est aux autorités ainsi qu’à l’industrie de le guider dans ce dédale, de lui rappeler que la santé est son bien le plus précieux, qu’on ne badine pas avec un traitement et que la triangulation qu’il établit avec son médecin comme avec son pharmacien est vitale !  »

 

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