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Papillomavirus et maladies nosocomiales

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La transmission du papillomavirus peut se produire par contact direct de la peau, principalement lors de rapports sexuels, mais pas seulement. Les risques de maladies nosocomiales dues au papillomavirus est loin d’être négligeable. Les infection peuvent également être liés aux pratiques d’hygiène lors des échographies, telles que l’hygiène des mains, l’entretien de l’environnement et du matériel utilisé comme le porte-sondes, la poignée de sonde, la manipulation du gel, etc.

Chaque année, le virus du Human Papillomavirus humain (HPV) est à l’origine de plus de 6 000 nouveaux cas de cancers. Malheureusement, la France accuse un retard considérable en matière de vaccination. Dans une annonce faite mardi dernier, le Président de la République, Emmanuel Macron, a confirmé le lancement d’une campagne de vaccination gratuite « généralisée » pour les élèves de 5ème dans les collèges, dans le but d’éradiquer le papillomavirus. Mais le lien entre maladies nosocomiales et papillomavirus est, désormais, établit : en effet, le HPV ne se transmet pas que par voies sexuelles.

C’est quoi le papillomavirus ?

Le papillomavirus est un virus courant qui peut causer des maladies graves, y compris le cancer du col de l’utérus. Bien que de nombreuses personnes soient infectées par le virus, la plupart ne développent pas de symptômes et guérissent d’elles-mêmes. Cependant, certaines personnes peuvent développer des verrues génitales ou d’autres types de cancer.

Et les maladies nosocomiales ?

En outre, les infections nosocomiales sont également un problème important dans les hôpitaux et les centres de soins. Les maladies nosocomiales sont des infections contractées lors d’une hospitalisation ou d’une intervention chirurgicale. Ces infections peuvent être causées par des bactéries, des virus ou des champignons. Les patients qui sont hospitalisés pendant une longue période ou qui ont un système immunitaire affaibli sont particulièrement vulnérables aux infections nosocomiales.

Un lien établit

Le lien entre le papillomavirus et les maladies nosocomiales est important à comprendre car les deux peuvent être prévenus. La recherche sur la transmission du papillomavirus par des voies non sexuelles suscite de plus en plus d’intérêt, mettant en évidence une diversité d’efficacité des techniques de désinfection chimiques et physiques sur le papillomavirus (HPV).

« Environ 3% des sondes endovaginales seraient contaminées par le HPV¹⁸ dans les centres où la désinfection de bas niveau est pratiquée ».

Sébastien Casalegno du laboratoire VirPath de l’Université Claude-Bernard-Lyon-1

Les hôpitaux et les centres de soins doivent prendre des mesures pour prévenir la propagation des maladies nosocomiales en mettant en place des protocoles de nettoyage et de désinfection rigoureux et en formant leur personnel à l’hygiène des mains et à l’utilisation appropriée des équipements de protection individuelle. De plus, les patients jouent, aussi, un rôle important dans la prévention des maladies nosocomiales qui, eux aussi, doivent se laver les mains régulièrement en respectant les procédures de prévention des infections.

Afin de prévenir la contamination des sondes d’échographie endocavitaires, la classification de Spaulding*, tout comme de nombreuses institutions telles que l’ESR6 ou le comité européen et mondial pour la sécurité des ultrasons, préconisent l’utilisation d’un dispositif de désinfection de haut niveau.

D’après la fiche du gouvernement, « Prévention du risque infectieux associé aux actes d’échographie endocavitaire », certains de ces dispositifs permettent d’obtenir « une procédure de désinfection automatique, standardisée, rapide, reproductible et traçable efficace contre le HPV ».

Les patients qui sont infectés par le papillomavirus doivent prendre des mesures pour prévenir la propagation du virus, comme l’utilisation de préservatifs lors des rapports sexuels. Les professionnels de santé doivent également prendre des précautions pour prévenir la propagation des maladies nosocomiales, comme le lavage des mains régulier et l’utilisation d’équipements de protection individuelle.

Une solution pour éviter les maladies nosocomiales

Pour réduire les risques de contamination croisée lors d’échographies endocavitaires, GERMITEC propose une solution innovante de désinfection de haut niveau des sondes d’échographie par rayonnement ultraviolet, sans utiliser de produit chimique. Grâce à sa technologie « Hypernova Chronos », GERMITEC offre une méthode de désinfection par rayonnement UV-C qui présente une forte activité microbicide. Cette technologie est reconnue comme étant le niveau le plus élevé d’efficacité pour éliminer le papillomavirus humain (HPV) in vitro et en usage clinique. En optant pour cette solution, GERMITEC contribue ainsi à améliorer la qualité des soins aux patients tout en aidant à prévenir et à contrôler les infections nosocomiales associées à la réalisation d’une échographie.

En fin de compte, il est important de prendre des mesures pour prévenir à la fois le papillomavirus et les maladies nosocomiales. En prenant des précautions simples, nous pouvons réduire considérablement la propagation de ces infections et améliorer la santé globale de la population. Les professionnels de la santé, les patients et les hôpitaux peuvent tous travailler ensemble pour créer un environnement plus sûr et plus sain pour tous.

*La classification de Spaulding est une méthode de classification des dispositifs médicaux en fonction du niveau de risque d’infection associé à leur utilisation. Elle a été développée par le Dr Earl Spaulding, un épidémiologiste américain, dans les années 1950. Cette classification est largement utilisée dans les établissements de santé pour guider les décisions de désinfection et de stérilisation des équipements médicaux.

La classification de Spaulding divise les dispositifs médicaux en trois catégories en fonction de leur niveau de risque d’infection :

  1. Les dispositifs médicaux non critiques : ce sont des dispositifs qui ne pénètrent pas dans les tissus corporels et qui n’entrent pas en contact avec des muqueuses ou des plaies. Ils présentent un risque d’infection minime et peuvent être nettoyés avec des désinfectants de bas niveau.
  2. Les dispositifs médicaux semi-critiques : ce sont des dispositifs qui entrent en contact avec des muqueuses ou des plaies, mais qui ne pénètrent pas dans les tissus corporels. Ils présentent un risque d’infection modéré et doivent être désinfectés à l’aide de désinfectants de niveau intermédiaire.
  3. Les dispositifs médicaux critiques : ce sont des dispositifs qui pénètrent dans les tissus corporels ou qui entrent en contact avec le sang ou d’autres liquides corporels. Ils présentent un risque d’infection élevé et doivent être stérilisés à l’aide de méthodes de stérilisation de haut niveau telles que l’autoclave.

La classification de Spaulding est importante pour la prévention des infections nosocomiales car elle permet de déterminer les procédures de désinfection et de stérilisation appropriées en fonction du niveau de risque associé à l’utilisation des dispositifs médicaux.

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