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L’espoir d’une vie longue et bonne

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Allons-nous, grâce à la science, devenir immortels ? Les progrès de la médecine vont-ils permettre d’allonger la durée de vie et d’en améliorer la qualité ? Dans son dernier ouvrage, L’espoir d’une vie longue et bonne, le biologiste Bernard Sablonnière nous en donne les clefs.

 

Les centenaires sont en effet de plus en plus nombreux. Et que nous apprend leur exemple ? Que la longévité n’est pas qu’affaire de génétique ou de biologie, mais qu’un bon environnement, une « vie saine » ont aussi une influence sur la vitesse de vieillissement de notre organisme. Car l’essentiel est de bien vieillir : il ne s’agit pas seulement de combattre les maladies liées à l’âge mais de vivre plus longtemps en bonne santé.

Bientôt des traitements ciblés réduiront les causes du vieillissement cellulaire ; l’utilisation des cellules-souches ou des organes 3D parviendra dans un futur proche de nous rajeunir et même de nous « réparer ». Régime méditerranéen, resvératrol, metformine ou restriction calorique : quelle voie suivre pour rester jeunes durablement ?

À l’appui des toutes dernières recherches en biologie, génétique et neurobiologie, Bernard Sablonnière propose dans ce livre des réponses concrètes pour vivre mieux plus longtemps.

Extrait d’une vie longue et bonne

Lorsqu’on regarde les définitions des mots longévité et vieillesse, elles se complètent. La longévité c’est un peu comme un record lors d’une compétition : c’est une durée de vie longue. Le problème, c’est que lorsque la vie se prolonge, on ressent les effets du vieillissement. La vieillesse est très bien décrite par Giacomo Leopardi, poète et philosophe italien du xixe siècle. Le vieillissement peut se définir par un affaiblissement des fonctions physiologiques de l’organisme au cours de la vie. De nombreux travaux sur les mécanismes du vieillissement, que nous détaillerons, indiquent qu’il s’agit d’un défaut des systèmes d’organisation cellulaire et d’une incapacité de l’organisme à s’adapter à l’environnement. Pour certains, il faut l’accepter et il reste acceptable tant qu’il ne s’accompagne pas de maladies qui l’accélèrent. Pour d’autres, le vieillissement est inacceptable et doit être traité. Pour d’autres encore, on peut le combattre et dans ce cas repousser les limites de la longévité jusqu’à, pourquoi pas, devenir immortel.
L’espoir d’une vie longue et bonne, pages 11 et 12.

Bernard Sablonnière, L’espoir d’une vie longue et bonneéditions Odile Jacob.
208 pages, 21,90€, parution le 21 mars 2018.

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