Le cresson est un aliment très riche en vitamines, en oligo-éléments et en antioxydants. Au-delà d’une saveur délicieuse qui peut s’harmoniser avec de nombreux mets, pour le plus grand plaisir des papilles, il se révèle être un véritable partenaire santé et bien-être !
Plante vivace, semi-aquatique, il se cueillait autrefois à l’état sauvage au cœur des ruisseaux et des endroits humides. Désormais, il se cultive en bassins spécialement aménagés : les cressonnières.
La faculté du cresson à croître (racine latine « crescere », qui signifie pousser ou grandir en italien) en fait une salade précoce au printemps, très populaire pour les gens avides de consommer des légumes frais, à la sortie de l’hiver.
Comme l’ensemble des salades et des légumes feuilles, le cresson est très peu calorique (seulement 2g de glucides/100g et 17 kcal) et riche en fibres (2g pour 100g).
Cette plante herbacée qui pousse en eau douce présente un petit goût poivré et corsé qui rappelle qu’il fait partie de la même famille – les crucifères -, que le radis, la roquette, la moutarde, le chou, le colza ou encore la giroflée.
De nos jours les jeunes pousses sont devenues des salades très appréciées. Le cresson de fontaine a effectivement été la première des jeunes pousses et est toujours, à ce jour, en tête de liste pour ses richesses nutritionnelles. Son goût si particulier, la tendreté de ses feuilles, les nombreuses façons de le préparer, sa culture pratiquée en harmonie avec l’environnement naturel des exploitations.
Ses vertus médicinales
Riche en vitamines C, A et D, le cresson fournit à l’organisme :
– du fer en abondance,
– de l’iode,
– du soufre
– et de nombreux éléments indispensables à l’harmonie du métabolisme.
C’est donc un aliment salutaire pour les :
– anémiés,
– asthéniques,
– lymphatiques.
Connu et très justement célébré comme antiscorbutique, tout comme le cochléaria et le raifort – deux autres crucifères -, le cresson est l’un des meilleurs légumes-remède, comme peuvent l’être l’ail et le chou.
– tonique,
– antianémique,
– diurétique,
– dépuratif,
– pectoral,
– ses vertus sont multiples, réellement reconnues et bienfaisantes.
En effet, parce ce qu’il est diurétique et dépuratif, le cresson active les sécrétions et les fonctions d’épuration.
Il se recommande dans tous les états d’insuffisance hépatique ou rénale et dans la plupart des maux qui les accompagnent:
– rhumatismes,
– goutte,
– hydropisie***
Dès l’âge adulte la consommation régulière de cresson permet un apport en calcium très bénéfique pour la santé. Le calcium végétal est en effet beaucoup mieux assimilé par l’organisme que le calcium issu des produits laitiers (mieux toléré par les plus jeunes). C’est aussi un légume conseillé lors de diabète, car sa consommation régulière abaisse le taux de sucre.
A noter que certaines études ont également révélé que la consommation fréquente et soutenue de crucifères pouvait contribuer à une meilleure prévention de certains types de tumeurs (poumons, ovaires et reins). Un effet protecteur qui pourrait être dû aux propriétés des composés soufrés, présents dans ce légume.
De même, la consommation importante d’aliments riches enlutéine1 et en zéaxanthine**, dont le cresson est pourvu – tout comme le choux de Bruxelles, les épinards, ou les brocolis -, serait à même de diminuer le risque de dégénérescence maculaire (pathologie oculaire)*
Une étude réalisée à l’Université de Ulster a permis de constater que manger 85 grammes de cresson de fontaine par jour contribuerait à réduire les dégâts du cancer sur les globules blancs et augmenterait les niveaux dans l’organisme des antioxydants contre le cancer. Cela a conduit les scientifiques à croire que le légume peut entraver la croissance des cellules cancéreuses, ou même les tuer.*
D’autres études également menées sur ce sujet et publiées dans le journal « British journal of nutrition » ont montré qu’un extrait brut de cresson (obtenu par broyage) diminue la prolifération des cellules tumorales et l’activité de la protéine HIF