Établissement santé, en dehors des contributions financières de l’État, différentes autres options restent à exploiter pour venir en aide à ces structures.

Comment aider les établissements de santé pendant la crise du COVID-19 ?

La gestion de la crise du COVID-19 a mis en lumière le rôle essentiel joué par les établissements de santé. Ces derniers ont été en première ligne afin d’arriver à prendre en charge les nombreux patients contaminés par le virus. Leur organisation et leur réactivité ont permis d’éviter que la propagation du virus n’atteigne des proportions ingérables. Cette mobilisation inédite, qui a été absolument vitale, a eu impact financier mais aussi humain qu’il est nécessaire de compenser par des actions et des aides à différents niveaux.

Aides financières de l’État et de diverses entités

Dès le début de la crise sanitaire, diverses plateformes, à l’instar de Sanitaire-social.com, ont servi de relais aux informations délivrées par l’État et les autorités sanitaires à destination du public. Cet accès à l’information a aussi, dans une certaine mesure, aidé à réguler le flux de patients vers les établissements de santé et à juguler l’expansion du COVID-19.

Sur un autre plan, on n’aura pas manqué de remarquer les multiples engagements pris par le gouvernement pour porter assistance aux structures œuvrant dans le secteur de la santé. Dans le but d’amortir les efforts financiers consentis par ces établissements, une enveloppe d’une valeur de 377 millions d’euros a été mise à leur disposition. Cette aide dite exceptionnelle se présente un peu comme un tampon financier venu colmater la brèche occasionnée par la baisse ou la perte des revenus enregistrée par les établissements de santé publics et privés.

Il importe de préciser que cette mesure compensatoire vient en renfort du plan d’aide que l’État entend déployer sur toute l’année 2020.  À l’endroit d’autres établissements, notamment ceux qui sont spécialisés en psychiatrie et en SSR (soins de suite et de réadaptation), une enveloppe supplémentaire de 176 millions d’euros est prévue.

Les caisses de retraite dédiées aux professionnels de la santé se sont aussi mobilisées pour venir en aide à leurs adhérents. Ainsi, la CARMF (Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France), la CARCDSF (Caisse Autonome de Retraite des Chirurgiens-Dentistes et des Sages-Femmes) et la CIPAV (Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse), ont chacune de leur côté, proposé des dispositifs de soutien sous différentes formes.

Quelles autres pistes pour aider les établissements de santé ?

L’aide aux établissements de santé se veut aussi solidaire. Durant la crise du COVID-19, cette forme d’aide a trouvé un écho très favorable auprès de différents acteurs, tant publics que privés. Ainsi, chaque contribuable peut, à son niveau faire un geste pour exprimer son soutien. Les dons peuvent être faits en nature, par la remise de matériels sanitaires comme des masques, des visières, des gants, des lunettes, des blouses ou des lots de gel hydroalcoolique.

Pour les faiseurs de dons dans l’incapacité de toucher directement les bénéficiaires, il existe différents espaces qui servent d’intermédiaires. En plus de ces relais physiques, plusieurs plateformes dématérialisées se sont développées, dont le but est de faciliter l’accès des établissements de santé aux aides qui leur sont destinées. La réussite de ce financement participatif sur la base du volontariat est sans aucun doute la preuve d’une forte mobilisation. Pour quiconque souhaite venir en aide au secteur sanitaire, c’est l’un des moyens les plus pratiques.

Mettre à disposition de la lutte contre le COVID-19 des ressources humaines ou des compétences particulières est une autre piste à exploiter. Ainsi, l’un des secteurs qui s’est le plus illustré est celui de l’impression 3D. les entreprises spécialisées dans ce secteur ont été et continuent d’être d’une grande aide pour les établissements de santé dans la fabrication de divers matériels notamment des respirateurs ou des composants essentiels comme les valves.