A la demande de la Nasa, des scientifiques ont enquête depuis plus d’un an pour savoir si les extraterrestres existent et ce qui l’en est de leur connaissances des OVNIS. Voici leurs conclusions publiés ce jeudi 14 septembre 2023.
L’existence des extraterrestres et des objets volants non identifiés (OVNIS) captive l’imaginaire humain depuis des décennies, d’où l’intérêt du public pour ces phénomènes inexpliqués. Bien que les preuves définitives restent rares, il existe un ensemble intrigant d’observations, de témoignages et de recherches sur les soucoupes volantes comme on aimait à les appeler qui suscitent des questions sur la possibilité d’une vie extraterrestre et de phénomènes inexpliqués dans notre ciel. L’histoire de l’humanité est parsemée d’histoires et de légendes paranormales liées à des êtres venus d’ailleurs. Des peintures rupestres aux textes anciens, de nombreuses cultures ont des récits de rencontres avec des extra-terrestres, des aliens, des entités célestes.
Les extraterrestres et les OVNIS sont ils parmi nous ?
Les preuves et les témoignages concernant l’existence des extraterrestres et des objets volants non identifiés (OVNI) sont variés, mais il est important de noter que la plupart d’entre eux ne constituent pas une preuve irréfutable de leur existence. Au lieu de cela, ils sont souvent considérés comme des éléments de témoignage, de données ou d’observations qui suscitent des questions et des débats. Voici quelques-unes des preuves et des témoignages les plus couramment cités :
Témoignages d’observateurs : des milliers de personnes dans le monde entier prétendent avoir vu des OVNIS. Ces témoins oculaires décrivent souvent des lumières étranges dans le ciel, des objets volants à grande vitesse ou des formations inhabituelles. Cependant, ces témoignages sont généralement considérés comme des preuves anecdotiques et ne peuvent pas être vérifiés de manière empirique.
Photographies et vidéos : de nombreuses photographies et vidéos d’OVNIS ont été prises au fil des décennies. Certaines de ces images montrent des objets non identifiés dans le ciel, mais il est souvent difficile de déterminer leur authenticité. De plus, les avancées technologiques ont rendu plus facile la manipulation d’images, ce qui a suscité des doutes sur la crédibilité de certaines preuves visuelles.
Rapports militaires et gouvernementaux : certains gouvernements ont déclassifié des rapports et des enquêtes sur des observations d’OVNI. Ces documents indiquent souvent que les OVNIS restent inexpliqués dans un certain pourcentage de cas. Par exemple, le rapport du projet Blue Book de l’US Air Force a conclu que certains cas d’OVNIS étaient non identifiés.
Rapports d’abductions : certains individus prétendent avoir été enlevés par des extraterrestres et ont fourni des récits détaillés de leurs expériences. Ces récits d’enlèvement sont souvent controversés et difficiles à vérifier, ce qui les rend sujets à des débats considérables.
Recherches scientifiques : les chercheurs examinent la possibilité de la vie extraterrestre en analysant des données telles que les exoplanètes, les conditions habitables et les signaux radio mystérieux. Bien que certaines découvertes soient intrigantes, elles ne constituent pas une preuve directe de l’existence d’extraterrestres.
Témoignages de pilotes et de personnels militaires : des pilotes et des membres du personnel militaire ont rapporté des rencontres rapprochées avec des OVNIS. Ces témoignages sont parfois pris au sérieux en raison de la formation et de la crédibilité des observateurs, mais ils ne fournissent toujours pas de preuve concluante.
Quels pays font des recherches sur les extraterrestres et les OVNIS ?
Plusieurs gouvernements à travers le monde ont mené des enquêtes ou ont déclassifié des documents liés aux objets volants non identifiés (OVNI) et aux rencontres avec des phénomènes aériens non identifiés (PAN).
Voici quelques-uns des pays dont les gouvernements ont été impliqués dans la collecte de données et la recherche sur les OVNIS :
États-Unis : ils ont mené l’une des enquêtes les plus célèbres sur les OVNIS, connue sous le nom de projet Blue Book, géré par l’US Air Force. Le Pentagone a également déclassifié de nombreux documents relatifs aux observations d’OVNI dont l’affaire Roswell.
Royaume-Uni : le ministère britannique de la Défense a géré un programme appelé le « Projet Condign » pour examiner les rapports d’OVNIS. Ils ont également publié des rapports et des documents sur ces enquêtes.
France : la France a créé le Groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEIPAN), qui fait partie de l’Agence spatiale française CNES. Le GEIPAN enquête sur les observations d’OVNIS et publie des rapports sur ses conclusions.
Chili : le Chili a créé le Comité d’études des phénomènes aérospatiaux inexpliqués (CEFAA) au sein de son organisme de l’aviation civile. Le CEFAA enquête sur les observations d’objets volants et collabore avec des experts internationaux et des ufologues amateurs avec de récentes observations.
Brésil : le Brésil a également enquêté sur les observations de soucoupe par le biais de son programme d’investigation des phénomènes aérospatiaux inexpliqués (IPAE).
Canada : bien que le Canada n’ait pas de programme officiel dédié à la recherche sur les OVNI, il a déclassifié des documents liés à des observations d’objets volants non identiés.
Australie : l’Australie a déclassifié certains de ses rapports sur les OVNIS et a mené des enquêtes sur des cas spécifiques comme des apparitions extra-terrestres.
« Quoi que nous trouvions, nous le dirons »
La NASA s’est engagée a être totalement transparente si elle découvrait des vies extraterrestres ou des OVNIS.
« Nous ne savons pas ce que sont ces phénomènes anormaux non identifiés, mais nous allons essayer de trouver« , a déclaré Bill Nelson le patron de la NASA, décidant d’étudier « des événements dans le ciel ne pouvant être scientifiquement identifiés comme un aéronef ou un phénomène naturel connu« .
Ces informations résultent d’une enquête d’un an menée par l’agence spatiale.
Un rapport complet de 33 pages, rédigé par une équipe indépendante mandatée par la NASA, a révélé un point clé : la perception négative prédominante des OVNIS représente un obstacle majeur à la collecte de données. Cependant, les responsables de la NASA ont exprimé leur volonté de déstigmatiser ces phénomènes, qu’ils désignent par le terme « PAN » (phénomènes aériens non identifiés).
La NASA a indiqué qu’elle n’entreprend pas activement la recherche d’observations inexpliquées, mais qu’elle exploite une flotte de vaisseaux spatiaux en orbite autour de la Terre, qui peuvent contribuer à déterminer si des événements étranges ont une origine météorologique ou pas.
La NASA a souligné que l’exploration des OVNI exige des méthodologies scientifiques novatrices, impliquant une technologie satellitaire avancée et un changement fondamental dans la manière dont nous percevons les objets volants non identifiés.
Des phénomènes anormaux non identifiés
Qu’est-ce que les PAN ?
La NASA explique que les PAN (phénomènes aériens non identifiés – UAP en anglais) sont : « l’observation d’événements dans le ciel qui ne peuvent pas être identifiés comme étant des avions ou des phénomènes naturels connus d’un point de vue scientifique. Il existe actuellement un nombre limité d’observations de haute qualité des PAN (phénomènes aérospatiaux non identifiés), ce qui rend impossible de tirer des conclusions scientifiques définitives sur leur nature«
NOW: A discussion of the report by the unidentified anomalous phenomena report (UAP) independent study team.
Read the full report (PDF): https://t.co/uYhsJ6stRR https://t.co/FuftbhwL4D
— NASA (@NASA) September 14, 2023
Voici les principales conclusions de tous les comités de la NASA sur l’existence potentiels des extraterrestres et des OVNIS :
- Le comité n’a pas pu déterminer définitivement la nature des PAN qu’il a examinés.
- Le comité a constaté que la majorité des signalements PAN pouvaient être attribués à des objets ou phénomènes identifiés, tels que des ballons, des drones ou des avions.
- Cependant, le comité a également constaté qu’un petit nombre de signalements PAN demeuraient inexplicables en raison de phénomènes connus.
- Les preuves examinées ne suggèrent pas que les PAN étudiés aient une origine extraterrestre.
- Le comité a recommandé que la NASA développe un système normalisé pour la collecte et l’analyse des données sur les PAN .
- L’équipe PAN a également préconisé l’utilisation de l’intelligence artificielle et d’autres technologies pour améliorer la compréhension des PAN .
- L’importance de la transparence et de la collaboration dans l’étude des PAN a été soulignée.
- L’équipe a reconnu l’intérêt du public pour les PAN et s’est engagée à maintenir le public informé de ses conclusions.
- Il a été recommandé d’augmenter les financements pour la recherche sur les PAN, de développer de meilleures méthodes de collecte et d’analyse des données, de coopérer avec d’autres agences gouvernementales et partenaires internationaux pour l’étude des PAN, et de sensibiliser le public à ces phénomènes.
La NASA a la recherche d’extraterrestres et d’OVNIS
Malgré de nombreuses observations d’Objets Volants Non Identifiés signalées, Mme Fox a souligné que, généralement, il n’existe pas suffisamment de données « permettant de parvenir à des conclusions scientifiques définitives quant à la nature et à l’origine des PAN ».
Mme Fox a également annoncé la nomination d’un nouveau directeur de la recherche sur les PAN au sein de la NASA, dont la mission sera de « construire une base de données robuste pour l’évaluation des données à venir ». Ce directeur fera appel à l’intelligence artificielle et à l’apprentissage automatique dans le processus de collecte et d’analyse des données.
Le rapport du groupe représente une avancée significative dans la recherche scientifique sur les OVNI et guidera les futures investigations sur ces mystérieux phénomènes.
A lire :
Ovnis, 50 ans de secret de Gildas Bourdais
Dans son nouveau livre, Gildas Bourdais, éminent ufologue, présente de manière convaincante une série de témoignages et de documents révélateurs concernant les secrets américains liés aux OVNIS (Objets Volants Non Identifiés) comme le crash de Roxwell et des débris retouvés. Il dévoile des éléments tels que la récupération d’OVNIS accidentés, les études approfondies qui ont été menées à leur sujet, ainsi que des informations sur des contacts hautement confidentiels qui ont suivi ces événements mystérieux.
Ce livre nous plonge dans une histoire incroyable du phénomène OVNI, révélée peu à peu par des témoins de l’intérieur, dont le nombre ne cesse de croître. Il pose la question essentielle de la durabilité du secret entourant les OVNIS. En effet, non seulement les OVNIS sont bien réels, mais il semble également y avoir une politique du secret en place, non seulement aux États-Unis, mais aussi dans d’autres pays, qui commence à se fissurer.
L’auteur examine les signes encourageants d’un changement d’attitude envers la levée du secret sur les OVNIS au cours de la dernière décennie, tant en France qu’aux États-Unis, ainsi que dans d’autres pays. En France, par exemple, le Centre National d’Études Spatiales (CNES) a réagi en réactivant son service d’étude des OVNIS sous le nom de GEIPAN (Groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés) après l’avoir précédemment fermé. Cette réactivation est un signe que la question des OVNIS est de nouveau prise au sérieux.
Un point essentiel à noter est que le GEIPAN a rapidement confirmé publiquement la réalité des engins non identifiés, contredisant ainsi les sceptiques. Cela représente un premier pas significatif dans la reconnaissance de ce phénomène. L’auteur examine en détail cette évolution de l’ufologie « officielle ».
Cependant, malgré ces avancées sur la reconnaissance des soucoupes volantes, des réticences subsistent toujours dans le monde scientifique, intellectuel et médiatique en France et à l’échelle mondiale. Une certaine hésitation persiste sur l’ufo, comme en témoignent les émissions de télévision sur le sujet, qui oscillent entre l’ouverture et le scepticisme tant par les astronautes, que les pilotes et l’armée de l’air ou les journalistes.