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Émissions de gaz à effet de serre : la France atteint ses objectifs

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Le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (CITEPA) publie une estimation des émissions de gaz à effet de serre de la France pour 2021. Selon cette estimation, les émissions françaises en 2021 sont de 418 Mt CO2e (hors secteur des terres et des forêts). Ces résultats correspondent à la trajectoire prévue par la Stratégie nationale bas-carbone. Le CITEPA publie également les chiffres consolidés des émissions en 2020.

D’après les résultats publiés par le CITEPA pour l’année 2021, le niveau d’émissions de gaz à effet de serre (418 Mt CO2e) respecte la trajectoire fixée par la Stratégie Nationale bas-carbone (422 Mt CO2e). Ainsi, par rapport à l’année 2019 (avant le confinement), les émissions de 2021 sont en baisse de 3,8 % (soit -16 Mt CO2e, hors secteur des terres et des forêts). Depuis 2017, la baisse atteint 9,6 %.

Ces résultats prouvent l’efficacité des dispositifs français et européens pour transformer nos façons de produire, de se déplacer et de consommer, et ainsi réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Alors qu’une première étape a été franchie, les efforts devront s’accélérer dans les années à venir afin de doubler le rythme de baisse des émissions de gaz à effet de serre dans les cinq prochaines années.

A lire :

« Écologie et révolution », pacifier l’existence

Des textes inédits ou peu connus de deux pionniers de l’écologie politique, précédés d’une analyse sur la convergence de leurs pensées et l’actualité de celles-ci dans les combats d’aujourd’hui.

Juin 1972 : André Gorz, penseur et journaliste connu sous le pseudonyme de Michel Bosquet, organise à Paris un colloque intitulé « Écologie et révolution ». Parmi la liste des intervenants, une « star américaine », Herbert Marcuse, fer de lance de la nouvelle gauche encore tout auréolé de l’immense succès qu’a rencontré sa pensée auprès de la jeunesse occidentale révoltée.

À une époque où l’écologie n’est encore qu’un sujet de préoccupation secondaire, Gorz et Marcuse font figure de pionniers. Partant l’un comme l’autre du constat qu’exploitation de la nature et aliénation de l’être humain vont de pair, ils se rejoignent dans la remise en cause de la grille d’analyse du marxisme orthodoxe, pétrie de productivisme, renouvelant ainsi la critique de la société industrielle avancée. Cette confluence intellectuelle, dont ce livre retrace les étapes-clés, constitue l’une des contributions essentielles à l’émergence de la matrice doctrinale de l’écologie politique, ouvrant la voie vers une pacification de l’existence.

Dans la première partie de cet ouvrage, Christophe Fourel et Clara Ruault réinscrivent la rencontre d’André Gorz et Herbert Marcuse dans l’histoire de la pensée critique. La seconde partie se compose de textes d’André Gorz relatifs à Marcuse, de leurs interventions respectives lors du colloque de 1972 ainsi que d’un long entretien inédit.

Christophe Fourel et Clara Ruault – Éditions Les Petits Matins

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