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Échec des engagements sur les emballages plastiques

Un mois avant la première étape de négociation permettant d’aboutir à un traité international sur la pollution plastique d’ici fin 2024, la Fondation Ellen MacArthur publie, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement, un rapport annuel sur la progression des engagements des grandes marques à horizon 2025. Le rapport note un recul sur la réduction des emballages plastiques vierge et la part de ceux réemployés, alors même que la réduction et le réemploi sont les solutions les plus pertinentes pour agir efficacement contre la pollution plastique.

Des engagements volontaires sur les emballages plastiques qui montrent leurs limites

Le « Global commitment » ou « Engagement mondial » réunit depuis 2018 plus de 500 organisations, majoritairement des entreprises qui représentent 20 % de tous les emballages plastiques produits dans le monde.

La Fondation Ellen MacArthur vient de publier, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement, le rapport d’étape « Global Commitment 2022 », qui démontre clairement que les entreprises engagées sur des solutions circulaires de leurs emballages plastiques à horizon 2025 n’atteindront pas leurs objectifs.

La fondation ne cache pas la limite de l’exercice de l’engagement volontaire et appelle :

Un échec encore plus marqué sur la réduction et le réemploi

En effet, l’objectif global de 100 % d’emballages réutilisables, recyclables ou compostables d’ici 2025 ne permettait pas de faire émerger les solutions plus disruptives de réduction et réemploi et risquait d’entraîner une focalisation sur le seul recyclage.

Le rapport de cette année confirme cette tendance avec un net recul sur la réduction et le réemploi.

Pour Muriel Papin, Déléguée Générale de No Plastic In My Sea « Ce rapport démontre à quel point les engagements volontaires ne répondent pas à l’urgence de la situation et repoussent l’émergence des solutions nécessaires en termes de réduction et réemploi pour espérer endiguer la pollution plastique et micro plastique qui affecte notre environnement et notre santé. Ces solutions doivent être portées dès aujourd’hui avec ambition en France et en Europe et contribuer ainsi à l’émergence d’un traité international majeur d’ici 2024 ».

 

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