La saison du pique-nique et barbecue offre traditionnellement des opportunités aux bactéries d’origine alimentaire pour se développer.. Entre listeria et salmonelles, nos aliments semblent de plus en plus suspects. État des lieux.
La sécurité alimentaire est une préoccupation majeure des professionnels de l’agroalimentaire. Différents organismes sont chargés de contrôler les risques d’intoxications et d’infections. Les normes de sécurité sont-elles suffisantes ? En cas de contamination, qui est responsable ?
Bactérie E.coli, viande de cheval, dioxine, bisphénol A… Les différentes crises alimentaires qui ont secoué dernièrement les états européens ont encouragé l’émergence d’un droit nouveau : celui de la sécurité alimentaire.
Encore très récent, ce cadre juridique ne cesse de se renforcer en Europe. Cette conférence sera donc l’occasion de revenir sur les mécanismes de gestion des crises alimentaires qui engendrent la solidarité de tous les opérateurs de la chaîne alimentaire et un principe d’auto-responsabilité de chacun de ces acteurs.
Un mécanisme possiblement très lourd donc, qui toutefois peut être allégé grâce à une meilleure prévention des consommateurs. L’information, à travers la traçabilité et l’étiquetage est un enjeu crucial de la protection sanitaire. Mais à quel prix ? Les consommateurs sont-ils prêts à en assumer les coûts réels ?
Sous la direction de Katia Merten-Lentz, avocate à Bruxelles, les intervenants présenteront comment les avancées technologiques en matière de détection des risques ont renforcé la sensibilité des consommateurs à l’égard des dangers sanitaires. A la lumière du cas de la bactérie E.Coli, responsable d’une trentaine de décès en Allemagne en 2012, ils détailleront l’ensemble des étapes du scandale sanitaire.
Enfin, les débats se porteront sur l’encadrement de nouvelles pratiques destinées à assurer la sécurité alimentaire des consommateurs, et notamment celle de la stérilisation, un procédé prometteur et une méthode efficace pour la décontamination des produits alimentaires.
