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Découvrez le réel impact écologique d’une brosse à dents

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Sur près de 200 millions de brosses à dents vendues en France chaque année, la quasi-totalité provient de Chine. Présentés comme l’alternative idéale au plastique, de nouveaux modèles en bambou, qui proviennent également de l’autre bout de la planète, ont récemment fait leur apparition et gagnent de la place dans les foyers. Alors, quel est vraiment l’impact écologique d’une brosse à dents, qu’elle soit en plastique ou en bambou, fabriquée en Chine ou en France ?

Sur près de 200 millions de brosses à dents vendues en France chaque année, la quasi-totalité provient de Chine. Présentés comme l’alternative idéale au plastique, de nouveaux modèles en bambou, qui proviennent également de l’autre bout de la planète, ont récemment fait leur apparition et gagnent de la place dans les foyers. Alors, quel est vraiment l’impact écologique d’une brosse à dents, qu’elle soit en plastique ou en bambou, fabriquée en Chine ou en France ?

Afin de connaitre l’impact écologique d’une brosse à dents, il est nécessaire de prendre en compte l’intégralité du processus de fabrication, avant de l’analyser au regard de facteurs précis. De la brosse à dents en bois totalement fabriquée en France à celle en plastique venue de Chine et vendue sous blister, nous n’avons que l’embarras du choix. Mais ce qui a l’air bon pour la planète ne l’ai pas forcément!

Les brosses à dents en bambou une fausse bonne idée

Le succès des brosses à dents en bambou ces dernières années s’explique par la recherche d’une alternative au plastique par les consommateurs, une volonté justifiée à plein d’égards : en revanche le bambou est-il le matériau miracle que l’on pense ? Si on considère uniquement le matériau en soi, peut-être. Loin de là! Cependant, le bambou est pour sa quasi-majorité issu de Chine, où aucune exploitation de bambou n’est labellisée FSC, et nous ignorons souvent les conditions de culture. Acidification des sols, monoculture, risques d’incendie, tout ne contrebalance pas nécessairement la capacité d’absorption de CO2 de la pousse de cette plante. Surtout si, pour être transformé en produit et transporté jusqu’en France, les émissions carbone grimpent beaucoup plus haut que ce que le bambou peut absorber. L’image vertueuse du bambou, matériau présenté comme très écologique, est très partielle et donc trompeuse.le bambou est certes un matériau très intéressant en soi, mais sa culture, sa transformation et son transport depuis la Chine, producteur très majoritaire, émettent une quantité de CO2 que sa pousse ne suffit pas du tout à compenser, de très loin. L’impact écologique d’une brosse à dents en bambou est donc désastreux.

Bioseptyl s’engage

Plus on ajoute de kilomètres et d’intermédiaires, plus on perd de vue les informations permettant d’évaluer l’impact écologique d’une brosse à dents.

 Voici donc quels sont les points sur lesquels Bioseptyl d’identifier des points d’amélioration, qui seront mis en place prochainement, à savoir :

En conclusion globale, retenons qu’on produit naturel ne suffit pas à définir à lui seul l’écologie d’un mode de production et de consommation. L’écologie ne se réduit pas à la naturalité.

Pour Olivier Remoissonnet, Directeur Général de la marque Bioseptyl, : « Notre conclusion sur toute cette étude est qu’aucun produit n’est parfait. Que ce soit avec un aspect ou un autre, nous laissons, en tant qu’industriels et consommateurs, une empreinte carbone. Notre objectif en tant que marque est de réduire celle-ci au maximum, en cherchant, chiffres à l’appui, les points d’amélioration, et en agissant. »

La démarche d’introspection réalisée pour cette étude a été longue, sans concession, gourmande en ressources tant financières qu’humaines.

Une démarche d’auto-analyse qui, nous l’espérons, incitera les entreprises tous secteurs confondus à analyser leurs propres pratiques. On a tous et tout à y gagner !

 

Remerciements :

Catherine Touzard, qui a avancé dans cette étude de façon très rigoureuse, scientifique et pédagogique

Olivier Voisin, président de Natta, plasturgiste spécialiste des bioplastiques et du plastique recyclé

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