BA.2 le sous variant d’Omicron est bien plus contagieux que l’orignal BA.1 et, selon l’OMS déjà présent dans 57 pays.
(Mise à jour le 2 février) Rappelons qu’ Omicron, est un terme générique qui réunit trois sous-variants : BA.1, BA.2 et BA.3. Depuis fin 2021, Omicron B.A.1 s’est développé à une vitesse exponentielle dans le monde. Alors que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) pensent probable la fin de l’épidémie de Covid-19, voici un nouveau variant ! Mais que sait-on du BA.2 ? Mais le BA.2 le sous variant d’Omicron est bien plus contagieux.
Présent dans 57 pays
Mercredi 2 février, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que le sous-variant d’Omicron était présent dans 57 pays.
« Des séquences désignées BA.2 ont été soumises au Gisaid par 57 pays à ce jour », a indiqué l’OMS, ajoutant que, dans certains pays, ce sous-variant représentait désormais plus de la moitié des séquences Omicron recueillies.
Le B.A.2 est en train de devenir majoritaire au Danemark (66 % des souches de SARS-CoV-2) et en Inde. Comme l’a indiqué mardi le ministre de la Santé, Olivier Véran, est plus contagieux et il serait possible d’être contaminé par ce sous-variant d’Omicron même si nous l’avons été par la première souche BA.1.
Mais n’ayez crainte !
« Il ne faut pas craindre un retour de formes graves et de futurs variants dans les mois qui viennent parce qu’on a acquis dans nos pays européens grâce à la vaccination, une immunité de bonne qualité« , assure Yves Coppieters, épidémiologiste et professeur à l’Université Libre de Bruxelles.
Yves Coppieters recommande cependant de surveiller attentivement le B.A.2 en analysant l’intégralité du génome du virus et en détectant ses souches qui circulent dans la population. D’où l’importance de faire évoluer les actuels tests PCR.
1,5 fois plus contagieux qu’Omicron
Si la 5ème vague ne se tari pas en France, son accélération pourrait être liée de BA.2. Mais, à ce jour, comme nous venons de le voir, il est impossible de le savoir.
« La détection des mutations du SARS-CoV-2 par criblage ne permet pas, dans la plupart des laboratoires, de distinguer BA.1 de BA.2 », explique Florence Débarre, spécialiste de biologie évolutive au CNRS.
Selon une étude danoise du 1er février rapporté l’Autorité danoise de contrôle des maladies infectieuses (SSI), « si une personne de votre foyer est infectée par le BA.2, il y a un risque global de 39 % qu’un autre membre du foyer soit infecté au cours de la première semaine ». « En revanche, si la personne est infectée par le BA.1, le risque est de 29 %« .
Les personnes non vaccinées plus vulnérables
Selon Camilla Holten Møller, médecin danoise : « Les personnes non vaccinées sont aussi plus susceptibles d’être infectées par le BA.2 par rapport au BA.1« .
Des résultats d’ici une dizaine de jours
Même si BA.2 s’impose, comme il est proche d’Omicron et de sa première souche BA.1, nous pouvons d’après le virulogue de l’Institut Pasteur Étienne Simon-Lorière être “partiellement optimiste”. “Dans le scénario noir d’une nouvelle hausse des contaminations, on peut s’attendre à ce que la proportion de formes graves soit plus faible qu’avec les autres variants, comme pour Omicron”.