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Arrêt du tabac : les e-cigarettes plus performantes que les patchs ?

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Les cigarettes électroniques seraient plus efficaces pour arrêter de fumer que les substituts classiques, selon une étude américaine. Les chercheurs estiment également que le vapotage de la nicotine est préférable à l’inhalation de la fumée du tabac pour atteindre l’abstinence tabagique.

Qui dit nouvelle année, dit nouvelles résolutions, comme l’arrêt de la cigarette. Mais alors quel est le meilleur substitut pour cela ? D’après des chercheurs américains, il faut miser sur la cigarette électronique, plus efficace que les patchs, pastilles, gommes ou autres alternatives traditionnelles. Pour rappel, 75 000 français meurent du tabac chaque année. La cigarette entraîne 45 000 cancers par an. Le tabac est la première cause de cancers évitables en France.

« La plupart des adultes qui fument (…) veulent arrêter, mais beaucoup ont du mal à le faire. Nous avons besoin d’une gamme d’options fondées sur des données probantes. Car certaines personnes essaieront de nombreuses façons d’arrêter de fumer avant de trouver celle qui leur convient », précise Jamie Hartmann-Boyce, professeure à l’Université du Massachusetts.

Cette dernière a passé en revue 88 études réalisées aux États-Unis, en Italie, ou au Royaume-Uni, qui impliquent plus de 27 000 participants. L’analyse à souligné que pour 100 sondés utilisant des e-cigarettes, 10 arrivaient à arrêter de fumer, contre 6 pour ceux utilisant un substitut traditionnel. Un chiffre qui tombe à 4 pour les personnes tentant de sevrer sans aide.

« Nous avons des preuves très claires que, même si elles ne sont pas sans risque, les cigarettes électroniques à la nicotine sont nettement moins nocives que le tabagisme. Certaines personnes qui n’ont pas réussi par le passé avec d’autres techniques ont découvert que les cigarettes électroniques pouvaient les aider », affirme Jamie Hartmann-Boyce.

La professeure a également rappelé que le Royaume-Uni avait une politique anti-tabac axée sur la cigarette électronique qui faisait ses preuves :

« En Angleterre, à la différence du reste du monde, les cigarettes électroniques ont été adoptées par les agences de santé publique comme un outil pour aider les gens à réduire les méfaits du tabac ».

Le vapotage n’est toutefois pas une pratique sans risque et les autorités sanitaires françaises mettent en garde les usagers contre les risques de dépendance à la nicotine, mais également sur les effets à long-terme non connus de l’inhalation de substances chimiques.

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