Les différentes variétés de poires
Elles sont très nombreuses ! Près de deux mille… Mais seule une dizaine de variétés est cultivée en France. Leur particularité ? Deux catégories coéxistent et se relaient au fil des saisons pour nous permettre d’apprécier ce fruit toute l’année.
Les poires d’automne-hiver. Elles se conservent jusqu’à plusieurs semaines après leur achat, à température ambiante, dans une corbeille à fruits. La plus répandue, la Conférence, est de forme allongée et offre une robe vert-jaune parfois ponctuée de petites “tâches de rousseur”. Juteuse, sa chair est fine, fondante et parfumée. On la croque, on en fait des compotes. Elle accompagne à merveille une viande.
Plus arrondie, de couleur jaune pâle, la Comice est présente sur nos étals de septembre à décembre. Fondante et sucrée, c’est l’alliée idéale des tartes.
Les poires d’été. Déjà à maturité lors de leur mise en vente, en juillet et août, elles se dégustent sans tarder. La célèbre Williams, à la robe dorée ou rouge, se reconnaît à sa forme de cloche. Sa chair est fine et juteuse. Parfaite pour les tartes et la cuisine ! Née en Provence, la Guyot se savoure bien mûre. Sa robe aux reflets roses est tantôt vert clair, tantôt jaune. Très rafraîchissante, elle est évidemment… à croquer !
Comment choisir et conserver ses poires ?
Le critère de qualité essentiel ? L’aspect de la peau. Celle-ci doit être lisse, tendue et homogène (pas de chocs !) au moment de l’achat. Ensuite, tout dépend de la variété de poire.
La poire d’hiver arrive sur nos étals légèrement immature. En main, elle est ferme. Sa maturation se poursuit à la maison, pour quelques jours voire quelques semaines, dans la corbeille à fruits. Vous trouverez toutefois facilement sur les étals des poires déjà affinées par le producteur, à la coopérative ou chez l’expéditeur. Dégustez-les sans tarder.
En été, les poires sont bien mûres, donc un peu plus fragiles. Outre la robe, observez le pédoncule. Il doit être bien attaché mais la partie qui l’entoure doit rester souple.
Une adepte du sucré comme du salé
Délicieuse crue, elle apporte de la fraîcheur, note florale et une pointe d’acidité bienvenues dans une salade. Essayez-la avec la saveur sucrée et terreuse de la betterave rouge. La poire escorte également à merveille les fromages, notamment les spécialités au lait de brebis et les pâtes persillées comme le Roquefort.
En dessert, on la croque nature,bien sûr, ou on la mélange à d’autres fruits pour une salade gourmande agrémentée de feuilles de verveine, de menthe ou de mélisse.
Savoureuse cuite, c’est évidemment la reine des compotes (comptez 10 à 20 minutes de cuisson), des tartes et des crumbles.
Pochée dans le thé ou le vin, mariez-la à de la vanille, de la cardamome ou de la badiane. Nappée de sauce au chocolat, elle s’appelle Belle Hélène…