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3 astuces pour lutter contre le gaspillage et les déchets

Déchets

590 kilos de déchets en une année, c’est ce qu’un Français produit en moyenne actuellement. Dans un contexte de crise économique, de raréfaction des ressources naturelles et de volatilité du prix des matières premières, les impacts environnementaux et économiques des déchets sont un véritable fléau. Alors agissons !

 

1/ Réduire le gaspillage alimentaire
De la production agricole jusqu’à la consommation en passant par les étapes de transformation agro-alimentaire et de distribution, ce sont quelque 7 millions de tonnes de déchets alimentaires qui sont produites par an, dont les deux tiers chez les ménages.
Une partie de ces déchets est évitable et constitue le gaspillage alimentaire : au minimum de 20 kg par habitant et par an pour les ménages (dont 7 kg de produits alimentaires encore emballés).

Les particuliers ne sont pas seuls à être concernés, la distribution en France génère
2 317 057 tonnes par an et la restauration gâche jusqu’à 2 317 057 tonnes de nourriture par an. De la production au consommateur final, en passant par la transformation du produit, de son transport etc., une quantité importante de produits alimentaires est perdue à chaque étape.
La mobilisation des acteurs, au travers du pacte national contre le gaspillage alimentaire, doit permettre d’atteindre une diminution de moitié du gaspillage d’ici 2025.
Comment agir ?
En achetant malin, en conservant bien les aliments, en cuisinant astucieusement, il est possible de jeter moins et d’effectuer des économies. La conservation des aliments avec une vigilance accrue sur la date de péremption est aussi un levier. En cuisinant astucieusement des quantités adaptées, en utilisant en priorité les produits entamés et en accommodant les restes, un gaspillage inutile pourra être évité.
En bref : Acheter malin, bien conserver et cuisiner astucieusement, c’est éviter le gaspillage d’aliments et d’argent

2/ Donner une seconde vie aux objets
Dans un contexte économique et financier tendu, les circuits de l’achat d’occasion, comme les sites de revente en ligne, rencontrent un véritable succès depuis 2010.
Avec des échanges de près d’un milliard d’euros, la vente d’occasion représente 78 % du chiffre d’affaires global du secteur du réemploi. Les réseaux spécialisés tirent également leur épingle du jeu. Les spécialistes de l’économie sociale et solidaire (ESS) comme Emmaüs voient leur activité croître de plus de 10 % depuis 2010.
Le marché de la réparation bénéficie également d’une forte croissance. Le nombre d’entreprises de réparation a augmenté de 26 % tous secteurs confondus entre 2007 et 2011. La réparation automobile est le secteur le mieux représenté avec 60 % des entreprises du secteur.
Comment agir ?
Acheter un objet de seconde main est moins cher qu’acheter du neuf. La revente peut apporter un complément de revenu. Le don d’objets inutilisés contribue à aider des personnes qui peuvent en avoir besoin : famille, amis, voisins, associations. En donnant ou vendant les objets en bon état, chaque Français peut réduire ses déchets de 13 kg par an.
En bref : réparer, donner, revendre, troquer, emprunter, trouver une seconde vie à un objet, c’est agir immédiatement sur le volume des déchets, c’est également réaliser des économies.

3/ Trier et recycler pour préserver les ressources
Mettre un objet au recyclage c’est lui offrir une nouvelle vie. Le verre redevient bouteille ; les bouteilles en plastique se transforment en tuyaux, en fibre polaire, ou en nouvelles bouteilles ; les magazines en journaux ; l’acier est refondu en casseroles ou en boules de pétanque ; l’aluminium est utilisé dans la fabrication de vélos, de mobilier…
Si le recyclage est entré dans les habitudes françaises, les erreurs de tris restent nombreuses et compliquent les opérations de classement et de traitement des déchets, parfois même jusqu’à en empêcher le recyclage.
À la maison, dans des conteneurs centralisés, en déchèterie, dans certains magasins, les lieux de tri et de collecte se multiplient. Une fois collectés, les matériaux sont acheminés vers des centres de tri puis classés par catégorie et conditionnés afin d’être conformes aux attentes des industriels.
Le recyclage concerne de plus en plus de matériaux pour des quantités de plus en plus importantes.
Comment agir ?
Les consignes de tri et modalités de collecte varient selon les lieux et les matériaux : il peut s’agir de collecte séparée en porte-à-porte (maisons individuelles, locaux poubelles des immeubles…), d’apport volontaire dans des conteneurs sur la voie publique, dans les surfaces commerciales, ou en déchèterie.
Pour s’y retrouver, je me renseigne auprès de ma mairie pour connaître les consignes de tri et modalités de collectes qui s’appliquent sur mon territoire.
En bref : mieux recycler, c’est optimiser les ressources et les économiser. A bas les déchets!

Pour en savoir plus : www.reduisonsnosdechets.fr

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