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AU PAYS DE VICTOIRE

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Victoire de Castellane est la fée de la joillairerie. Sa créativité, son excentricité et son univers féérique l’a propulsé depuis dix ans au rang des plus grandes créatrices  de bijoux. Dior s’en félicite et applaudit.

Avec son look juvénile et sa bouille de petite fille, Victoire de Castellane, reflète à merveille ses créations. Issue d’une famille de la grande noblesse ; on retrouve ses ancêtres depuis le Xème siècle ; Victoire est, dès sa plus tendre enfance, baignée dans le luxe et la beauté. Sa grand-mère Sylvia Hennessy et son amie Barbara Hutton lui donnent le goût des bijoux démesurés et extravagants. Victoire n’a que 5 ans quand elle démonte un inestimable bracelet à breloques pour en faire une paire de boucles d’oreilles. Au grand damne de sa mère !  Elle réitère à 12 ans, en fondant ses médailles religieuses, et crée sa première bague. Sacrilège !

Sa passion ne sera jamais tarie. Consécration en 1982 lorsqu’elle arrive chez Chanel où elle impose son style féérique pour les bijoux et accessoires. En 1998, Bernard Arrnault tombe sous le charme de ses extravagantes créations. Souhaitant développer la joaillerie de la prestigieuse Maison Dior, il lui donne carte blanche pour la création des bijoux. En 1999, la première collection voit le jour avec un vent de fraicheur et de renouveau inégalable dans le monde poussiéreux de la joaillerie.

Victoire se joue du classicisme et crée des pièces gigantesques, mêlant pierre semi-précieuses comme d’énormes améthystes, morganites, béryls verts, citrines et aigues-marines à des pierres précieuses.

Ses « incroyables et merveilleuses bagues » qui arborent d’énormes pierres aux couleurs enchanteresses et à l’éclat inégalable sont un véritable succès. D’ailleurs, en 2004 ses pierres semi-précieuses sont officiellement reconnues comme pierres fines. Très vite, ces bagues reconnaissables au premier coup d’œil, accèdent au rang de bijoux cultes.

Ses créations sont réellement spectaculaires. En 2007 de prodigieuses plantes carnivores, des papillons, des panthères rose et vertes envahissent sa collection.

Cette année, les Diorettes ; les fleurs sorties du jardin Milly-la-Forêt, sa ville d’enfance ; sont montées sur laque. Pourquoi la laque ? Parce que « l’or n’a que très peu de couleur et que c’est insensée » s’insurge Victoire ! Elle a donc mit au point un procédé de laquage inédit. Et voilà donc, fleurs, papillons, grenouilles et autres animaux de la forêt, montés sur de l’or vert chlorophylle métallisé, de l’or vermillon, de l’or violet translucide, de l’or chromatique avec des coloris dignes des oiseaux d’Amazonie ! Féérique !

 

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