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L’escalade sportive est apparue en France dans les années 70 et s’est démocratisée au cours des années 80, en particulier grâce à la médiatisation de Patrick Edlinger. Ses intérêts sont multiples : l’escalade muscle harmonieusement le corps, nous aide à avoir un ventre plat, détend les tensions dues à la sédentarité,…

L’escalade est-ce bien raisonnable ?
Petit rappel d’anatomie fonctionnelle : la colonne vertébrale, architecture majeure de notre station debout d’homo sapiens, doit demeurer strictement alignée. Sinon, c’est la contracture, le pincement discal, douleurs cervicales, lombalgies, sciatique, etc. Tel un mât de bateau, notre colonne vertébrale est soutenue par des haubans qui doivent être puissants et tendus d’égale façon des deux côtés. Ces haubans sont de haut en bas les muscles trapèzes au niveau du cou, longs dorsaux, et ilio-costal (psoaslombaires). Ils sont relayés en avant par les pectoraux et surtout par les muscles de la ceinture abdominale.
L’escalade favorise le développement et l’entretien de cette architecture musculaire indispensable. Travail en traction, étirements, recherche d’équilibre des membres inférieurs, gainage abdominal, renforcement des épaules. C’est « le sport » idéal pour lutter contre les effets de notre sédentarité, le siège devant l’ordinateur, la démusculation automobile, ou encore la table un peu trop bien garnie.

La notion de plaisir dans l’escalade
La dimension de bonheur dans l’escalade, atteindre une prise, terminer une voie, résoudre un problème (nous avons tous besoin d’une carotte devant nous pour avancer… ). Mais aussi partager une confiance avec mon assureur, celui qui est au bout de ma corde et qui interviendra si besoin.
Douleurs, courbatures, tendinite, rupture de poulie des doigts. Ce sont les conséquences d’une fatigue musculaire et tendineuse, d’un surcroît d’effort mal dosé. Ces accidents ostéo-musculaires doivent être prévenus par l’entraîneur comme par soi-même. Bonne hydratation et hygiène alimentaire sont indispensables.

Et le vertige ?
Le vertige est une angoisse, une appréhension de chute incontrôlable qui survient face au vide insondable. Lorsque la vue ne retrouve pas de repère immédiatement accessible à notre main chargée d’assurer éventuellement notre sécurité. L’escalade en salle, activité très protégée, annule cet effet d’insécurité. Le baudrier, la corde, la hauteur modérée d’exposition réduisent l’angoisse. Le regard tourné vers le mur et la prise à atteindre permettent d’oublier le vide et d’habituer notre cerveau à cette troisième dimension, la progression verticale.

Et les enfants ?
Tout naturellement, l’enfant essaye la grimpe lorsqu’il découvre la marche et les déplacements.
Tout obstacle est alors prétexte à s’y agripper, grimper dessus, en redescendre parfois sans l’avoir trop anticipé… Le coin baby escalade permet de fortifier cet apprentissage de l’équilibre, de la progression en milieu vertical, de l’utilisation harmonieuse de ses muscles et de son corps.
L’escalade permet également l’apprentissage de la sécurité, de la confiance dans le matériel et l’assureur, du contrôle de l’échec et de la chute et de la victoire sur soi-même dans sa progression.
Bien au-delà d’une gymnastique verticale, l’escalade développe souplesse et renforcement musculaire, équilibre et coordination, plaisir, confiance en soi et respect mutuel.

Une super salle ultra complète à Paris :
Karma : l’esprit de l’escalade

Tarifs
Licenciés FFME de 8 à 12 € l’entrée
Non-licenciés FFME de 10 à 14€ l’entrée

Pour plus d’informations
http://karma.ffme.fr

Dr Pierre Belleudy