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Depuis plusieurs années de nombreux professionnels exposés aux pesticides dans le cadre de leur travail, notamment des salariés, se sont manifestés du fait de l’impact de ces produits sur leur santé. Hélas, ils sont peu entendus, montrés du doigt, subissent intimidation et pression allant jusqu’à perdre leur travail. Cette situation ne peut plus durer. Agissons !

 

 

Certains ont obtenu une forme de reconnaissance notamment lors de victoire dans des procédures juridiques avec des délibérés condamnant les employeurs pour faute inexcusable comme ce fut le cas de Mme S.1ou encore pour les salariés de Triskalia, d’autre obtenaient cette reconnaissance grâce au lien qui était fait entre la survenue de leur maladie et l’exercice de leur métier, comme ce fut le cas de G. Vendé ou de JM Bony3.

Il s’avère que dans de nombreux cas, les mesures de protection, vis-à-vis des expositions aux pesticides, n’ont pas été prises à la hauteur des risques sanitaires encourus; risques aujourd’hui avérés comme en témoigne, l’Appel des médecins ou encore l’expertise INSERM sur le sujet. De même, les équipements de protection sensés «protéger» et qui pourraient être mis à disposition ne remplissent pas efficacement leur fonction parce qu’ils ne sont pas testés et/ou adaptés à ce type de toxiques.

 

Soutenir ces professionnels, une nécessité

Tous ces salariés qui se battent témoignent d’un grand courage pour eux-mêmes mais aussi pour les autres (affronter la maladie, la mort et le regard parfois inquisiteur des autres professionnels).

Dans ce combat pour la reconnaissance de leur situation, ces personnes subissent parfois (souvent) de très grandes pressions et sont doublement victimes :

  • ils sont malades mais en plus souvent,
  • ils sont montrés du doigt sur leur lieu de travail,
  • allant même jusqu’à être licenciés (comme ce fut le cas des salariés de Triskalia).

De l’intimidation aux pressions

Certains le disent plus haut et fort, c’est le cas de ML Bibeyran, qui aujourd’hui, parce qu’elle se bat pour sa santé, pour celle des autres salariés, pour les riverains mais aussi en mémoire de son frère, se retrouve dans une situation professionnelle délicate. Elle subit des pressions que les signataires de ce communiqué veulent aujourd’hui dénoncer.Les organisations jugent ces pratiques abusives inacceptables. En outre, il est absolument nécessaire que la réglementation du code du travail soit appliquée et renforcée, afin que les salariés au même titre que les Nul ne devrait être inquiété parce qu’il dit haut et fort ce que d’autres ne veulent pas voir ni entendre. Et comme tous les lanceurs d’alerte d’Henri Pézerat en passant par Rachel Carlson, ML Bibeyran, mérite être soutenue, protégée et écoutée. C’est ce que font aujourd’hui les organisation. Les employeurs qui eux-mêmes peuvent être exposés à ces risques ne soient pas impactés par les pesticides. Et réclament pour Marie-Lys et tous les autres le droit à la liberté de dire et dénoncer le danger des pesticides.

Forts de toutes les informations sur les conséquences sanitaires des pesticides et malgré les pressions, de nombreux salariés continuent d’alerter sur ces risques que les pesticides font courir à leur santé.